Des résidents de La Pointe de Saint-Méthode s'inquiètent de l'arrivée d'une nouvelle bleuetière utilisant des produits chimiques près des résidences de villégiature de l'endroit, pouvant contaminer l'eau des puits de surface utilisés par les résidents.
« Les bleuetières utilisent des produits chimiques toxiques et cancérigènes, tel le glyphosate et l’hexazinone et des engrais chimiques, alors que ma résidence est toute proche. Les normes pour ces produits, quant aux distances à respecter, proviennent souvent des fabricants eux-mêmes et elles sont très acceptables selon le Club Conseil pour les producteurs de bleuets, soit 50 mètres de tout point d’eau. Mais, il faut savoir que la nappe phréatique dans notre secteur se trouve de 1 à 4 pieds de la surface du sol! » explique Serge Boily.
Les problèmesLes résidents craignent que les produits chimiques se retrouvent dans l'eau et qu'ils soient exposés à des contaminants dangereux pour la santé, voir cancérigène. « La destruction du paysage forestier de La Pointe de Saint-Méthode entraîne de la frustration et éventuellement une baisse de la valeur foncière », estiment MM. Dumas et Boily.
Les deux citoyens réclament l'intervention immédiate de la ville afin qu'elle décrète un moratoire sur le développement des bleuetières utilisant des produits chimiques sur La Pointe de Saint-Méthode en attendant qu’il y ait l’aqueduc. On demande aussi que les opérations soient situées à une distance minimale de 200 mètres de toute habitation et de 50 mètres de tout cours d'eau. Également, on souhaite que la zone tampon de 30 mètres de forêt entre la voie publique et les exploitations forestières soient respectée.
« L’environnement, incluant les paysages et l’eau souterraine, sont un bien collectif. Dans un monde parfait, tout développeur en tiendrait compte, mais notre monde n’est pas parfait, et pour cette raison il faut parfois règlementer », ajoute Michel Dumas, en terminant.
Plus de détails dans la prochaine édition de L'Étoile du Lac.—