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Abolition des CLD : Gilles Potvin estime que les élus peuvent faire le travail

Le 11 novembre 2014 — Modifié à 00 h 00 min le 11 novembre 2014
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DÉVELOPPEMENT. Le maire de Saint-Félicien, Gilles Potvin, n’est pas contre l’abolition des CLD, mais estime qu’une structure de support aux entreprises est nécessaire. Il entend surveiller l’évolution de cette situation de près.

« Ça va prendre un minimum pour supporter les entreprises, sinon les régions vont s’atrophier. Avec le conseil, on a l’intention de se battre et d’être très proactif pour apporter des solutions originales. On va rester en mouvement », a indiqué le maire, en marge de la séance ordinaire du conseil municipal de Saint-Félicien.

Ancien commissaire industriel, Gilles Potvin estime que les élus sont capables d’assumer des responsabilités supplémentaires en matière de développement. « Je pense que l’on est capable de retomber sur nos pieds. À une époque on disait que les élus avaient trop de responsabilités de développement. Moi, je ne suis pas contre, je pense qu’on est capable de faire le travail », a mentionné le premier magistrat.

CRÉ

Quant à l’abolition des Conférences régionales des élus (CRÉ), Gilles Potvin concède avoir été pris par surprise. « J’étais vice-président de la CRÉ et on a été surpris. Dans une grande région comme la nôtre, qui a un potentiel multiple et diversifié, qu’on le veuille ou non ça va prendre une table pour se parler, on n’a pas le choix. On peut le faire moins lourd, je suis d’accord que c’était peut-être un peu trop structuré, mais encore là on nous avait délégué des responsabilités », a affirmé le maire.

Celui-ci a par ailleurs rappelé que la CRÉ du Saguenay-Lac-Saint-Jean était la seule au Québec à accueillir les autochtones pour discuter d’enjeux communs au développement régional. Pour Gilles Potvin, il sera impératif de préserver cette relation dans l’organisme de concertation qui succédera à la CRÉ. —S.T.

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