ÉVASION- Hier, le député Pascal Bérubé a, au nom du Parti québécois, exigé la démission de la ministre de la Sécurité publique Lise Thériault, prétextant qu'elle avait géré le dossier de l'évasion en hélicoptère de trois criminels samedi dernier en amateur.

Les péquistes reprochent, entre autres, à la ministre Thériault d'avoir tardé à réagir à cette évasion. Ils l'accusent aussi d'avoir traité le dossier avec légèreté et d'avoir transmis des « informations erronées ». Celle-ci a d'ailleurs soutenu quelques heures plus tôt, pour se défendre des mauvaises informations qu'elle a transmises, que les communications gouvernementales étaient entravées par des menteurs.

« La confusion du gouvernement depuis le début de ce dossier est consternante, a lancé le député Bérubé. Il a ajouté que cette évasion est une crise importante minant la confiance que les citoyens ont envers les institutions gouvernementales. «C'est pourquoi nous demandons au premier ministre d'agir pour rétablir la confiance envers une institution fondamentale. On a laissé la chance au coureur, maintenant la farce a assez duré.»

D'un autre côté, Steven Blaney, ministre fédéral de la Sécurité publique, a jeté le blâme de cette évasion sur les péquistes qui étaient au pouvoir jusqu'en avril dernier. Il a rappelé que c’est seulement sept mois après l'évasion en hélicoptère de la prison de Saint-Jérôme, survenue en mars 2013, que le gouvernement de Pauline Marois a demandé au fédéral des zones d’exclusion aérienne.

Ottawa aurait ensuite mis six mois pour répondre à la demande de Québec en réclamant plus de précisions.

TC Media