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Les employés de Familiprix Bélanger et Grenier font une grève symbolique

Le 02 juin 2015 — Modifié à 00 h 00 min le 02 juin 2015
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COUPURES. Le personnel de la pharmacie Familiprix Bélanger et Grenier de Roberval est sorti dans la rue le 2 juin entre 13 h et 14 h pour réaliser une grève symbolique contre la loi 28.

« La loi 28 vise à couper des honoraires de services aux pharmacies de l'ordre de 177 M$. Ce qui représente une perte moyenne de 100 000 $ par pharmacie annuellement et un peu plus pour une pharmacie comme la nôtre. Nous devons donc user de notre imagination afin de trouver une manière de combler les pertes qui pourraient occasionner la loi 28, afin de continuer à offrir un service de qualité à la clientèle », mentionne Marianne Bouchard, pharmacienne.

Aux dires de la pharmacienne, si le projet de loi est adopté, les pharmaciens propriétaires devront couper ou charger certains services, afin de permettre la survie de l'entreprise : « Nous pourrions revoir l'ensemble de nos services gratuits afin de voir comment nous pourrions récupérer les sommes en moins. Le service de mise en pilulier, les suivis, les heures d'ouverture prolongées, la livraison, les listes de médicaments, les demandes de prescription au médecin ou la transmission du profil client à l'hôpital sont des services qui pourraient être abolis ou chargés à notre clientèle. Ce sont les gens défavorisés et les personnes âgées qui vont écoper. Les coupures proposées menacent la survie de 25 % des pharmacies. Une pharmacie est une entreprise privée, si la rentabilité n'y a plus, la fermeture ne tardera pas », souligne Mme Bouchard.

« Les pharmaciens sont un des rares professionnels de la santé accessible que vous pouvez voir gratuitement et sans rendez-vous. Des gens nous consultent chaque jour pour des problèmes de santé mineurs, des questions sur leurs médicaments ou pour obtenir des conseils sur leur condition. Comment maintenir ces services avec moins de ressources financières? »

Lors du passage, du Journal L'Étoile du Lac, les pharmaciens propriétaires Julie Grenier et Sébastien Bélanger tenaient le fort à l'intérieur de la pharmacie est demeuré ouverte lors de cette grève symbolique. Comme ces derniers sont propriétaires d'entreprises, ils sont limités dans les moyens de pression qu'ils peuvent faire, car ils pourraient être accusés au criminel pour collusion. Ce sont donc les employés qui ont pris l'initiative en montrant leur soutien et en expliquant à la clientèle les risques de ces coupures.

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