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Le Cercle des fermières : un organisme qui a fait du chemin

Le 13 novembre 2016 — Modifié à 00 h 00 min le 13 novembre 2016
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ARTISANAT. Certains organismes perdurent dans le temps, c’est la situation du mouvement le Cercle des fermières. Par contre, pour perdurer, il faut également s’adapter. C’est ce que le Cercle des fermières de Roberval fait de plus en plus dans l’espoir que ce mouvement de femmes, bien que centenaire, soit des plus actuels.

« Il y a un intérêt pour les petits travaux d’artisanat au Québec. Ces petits projets demandent moins de temps et c’est possible de les faire à la maison. Par contre, il y a du positif à entreprendre des travaux de tissage, que ce soit pour une couverture ou une serviette à vaisselle. Oui, ça demande du temps, mais jamais on ne retrouvera sur les tablettes des magasins un item fait avec autant de cœur et de passion », mentionne la présidente de l’organisme, Constance Caron.

Le Cercle des fermières tente de rajeunir son image et de s’adapter aux réalités. Aujourd’hui, les communications peuvent se faire par le biais des médias sociaux et des courriels. Malgré cette touche de technologie, l’organisme souhaite mettre au premier plan les valeurs humaines.

« Nous sommes avant tout un groupe d’entraide, de solidarité et de partage. L’artisanat n’est qu’un prétexte pour mettre la table à des rencontres chaleureuses qui nous permettent de développer de la confiance, mais également de nous valoriser », souligne Constance Caron.

 

De petits trésors

Des membres du Cercle des fermières de Roberval ont décidé de s’investir pendant plusieurs semaines dans la confection d’items à vendre dans le cadre du marché de Noël de Roberval. 

« Par notre présence, nous souhaitons briser quelques tabous et faire découvrir notre organisme. Il faut cesser de croire que nos membres sont uniquement des gens aux cheveux blancs. C’est bien certain que pour la transmission des savoirs, nous devons compter sur l’aide de membres expérimentées, mais nous avons également quelques jeunes membres qui souhaitent apprendre. Elles n’ont pas autant de disponibilités, mais elles ont un désir et une volonté de découvrir. Cet échange intergénérationnel nous permet de transmettre un art qui pourrait facilement se perdre avec les années», affirme Mme Caron.

Le Cercle des fermières de Roberval ne cherche pas uniquement à recruter des membres. Le groupe est réaliste. C’est pour cette raison qu’il profite de divers événements comme le marché de Noël afin de semer une graine.

« Même si les personnes n’ont pas immédiatement l’intérêt pour le métier à tisser, le simple fait de leur montrer nos créations est suffisant pour qu’un jour, elles considèrent la possibilité de devenir fermière. Le marché de Noël nous sert à faire découvrir notre organisme, mais également parler de nos connaissances », explique Mme Caron.

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