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Santé : Roberval craint être touché par les compressions

Le 21 juin 2016 — Modifié à 00 h 00 min le 21 juin 2016
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RÉGION. Lors de la dernière séance du conseil de Roberval, le maire, Guy Larouche, a partagé ses peurs face aux coupures annoncées par le CIUSSS du Saguenay-Lac-Saint-Jean.

« Cette annonce soulève beaucoup d’inquiétudes, car Roberval est une ville de service orienté vers la santé. L’an passé, les coupures étaient de l’ordre de 16 M$. Actuellement, on parle de 135 emplois à temps plein, auxquels s’ajouteront certainement des travailleurs à temps partiel. Souvent, on ne donne pas le plus gros chiffre en premier afin de ne pas nous affoler », explique le maire.

M. Larouche a déjà eu des discussions avec la présidente du conseil d’administration du CIUSSS du Saguenay-Lac-Saint-Jean, France Guay, ainsi que la directrice générale, Martine Couture afin de leur faire part des inquiétudes des élus.

« Dans les deux dernières années, Roberval a subi énormément de coupures. On voit également venir le projet Optilab, qui soulève également de l’inquiétude pour ce qui est des services pour les gens d’ici et notre centre hospitalier. On entend des choses également au niveau des services de buanderie, mais également du service de cafétéria. Peut-être qu’il est temps pour les gestionnaires de penser autrement? » questionne le maire.

Occupation du territoire

Le maire de Roberval soutient que le dossier doit être analysé afin de permettre une répartition des emplois sur l’ensemble du territoire.

« Pourquoi le service de buanderie ne serait-il pas offert à Roberval? Pourquoi L’Obtilab ne serait-il pas à Roberval? Est-ce seulement une question de locaux? Nous devons garder des emplois et des services en région. Ce n’est pas en concentrant tout ça vers les grandes villes et les grands centres que nous allons assurer l’occupation du territoire, au contraire », souligne le maire.

L’évolution de ce dossier sera suivie de près par les élus Robervalois afin de s’assurer que ce ne sont pas des villes comme Roberval qui en paye le prix.

« Nous souhaitons qu’il y ait une répartition. On ne peut pas nous faire croire que la distance entre Chicoutimi et Roberval est plus longue. Il est le temps qu’il y ait un juste retour du balancier. Chaque fois, ce sont des pertes économiques et des jeunes qui perdent un emploi. Un départ à la retraite, qui n’est pas remplacé, c’est un emploi qui est perdu et c’est un jeune qui ne peut pas travailler. L’exode est souvent la solution pour ces familles. Cette situation a des répercussions partout dans le milieu par la suite », explique M. Larouche.

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