Actualités

Temps de lecture : 1 min 20 s

Toujours inquiets, malgré les réponses obtenues

Le 13 juillet 2016 — Modifié à 00 h 00 min le 13 juillet 2016
Par

SANTÉ. Les élus de la MRC du Domaine-du-Roy ont rencontré la directrice générale du Centre intégré universitaire de santé et services sociaux (CIUSSS) du Saguenay-Lac-Saint-Jean, Martine Couture, afin d’obtenir des réponses à leurs questions au sujet des compressions annoncées. Malgré les éclaircissements, les inquiétudes persistent.

« Nous ne sommes pas d’accord avec toutes les coupures qui sont annoncées et le fait que le CIUSSS désire centraliser plusieurs services. On parle souvent des pertes d’emplois directes, mais il y a également des pertes d’emplois indirectes. Nous avons plusieurs inquiétudes », mentionne Ghislaine Hudon, préfète.

C’est à la demande des élus que la directrice générale du CIUSSS est venue les rencontrer. Durant les semaines précédentes, un comité a été formé afin de préparer les questions et les sujets qui allaient être abordés.

« Elle a répondu à nos questions, mais cela ne nous a pas sécurisés. C’est pour cette raison que nous sommes allés d’avant avec une résolution afin de demander au Gouvernement du Québec de prendre une pause avec la réforme du système de santé et des services sociaux afin qu’il évalue les différentes problématiques et perturbations qui émergent de la réforme », mentionne Mme Hudon.

« Les maires auraient tous souhaité voir le gouvernement reculer avec le projet Optilab, mais le projet semble déjà enclenché. Les coupes budgétaires sont déjà commencées, c’est pour cette raison que nous souhaitons que ce soit les dernières coupes. On n’accepte pas les coupures, mais nous devons vivre avec maintenant », souligne la préfète.

Les élus espèrent obtenir quelques compensations pour tous les impacts que la réforme apportera.

« Nous espérons avoir un retour d’ascenseur. Est-ce nécessaire de centraliser les services dans les grands centres? Il faut être équitable. Le gouvernement ne semble pas vouloir arrêter sa réforme, mais nous tenons à ce moratoire. Nous avons un devoir envers nos citoyens et nous comptons bien suivre de près le dossier », ajoute Mme Hudon.

Abonnez-vous à nos infolettres

CONSULTEZ NOS ARCHIVES