Le Zoo Sauvage de Saint-Félicien compte plusieurs vieux pensionnaires. Ces animaux ont atteint un âge vénérable, selon leur espèce et ce grâce aux bons soins qui leurs sont prodigués.
«Pour certaines espèces, le Zoo se veut une maison de retraite. On tente de leur offrir les meilleurs soins possibles, afin qu’ils bénéficient d’une qualité de vie», souligne Chantale Bolduc, gardienne animalière, depuis 15 ans, à Zoo Sauvage.
Parmi la colonie de loups gris que l’on peut observer dans les sentiers de la nature, se profile un vieux loup de 21 ans. Un âge plus que respectable, puisque dans la nature cette espèce ne vit que jusqu’à 10 ans.
Longévité
«Dans la nature, pour survivre, un animal doit éviter les prédateurs, mais doit également avoir de la chance. Ce sont deux éléments qui impactent la longévité de l’animal.»
Comparativement à des animaux en nature, les animaux du Zoo Sauvage ont accès à de la nourriture et des soins quotidiens.
«Aussitôt que l’on remarque qu’un animal a de la difficulté à se mouvoir, ou qu’il maigrit, nous pouvons intervenir. On peut modifier son alimentation, ou lui faire une petite prescription.»
Soins
C’est le cas des ours grizzlis, âgés de 29 ans et 26 ans. Ceux-ci ont leur dose quotidienne de glucosamine, ainsi que d’un médicament permettant de réduire l’impact de leur arthrite.
«Notre objectif est de leur offrir une bonne qualité de vie, aussi longtemps que possible. Les gardiens portent une attention particulière aux plus vieux animaux. Ainsi, si l’état d’un animal se détériore, nous n’allons pas le laisser souffrir.»
La colonie de macaques japonais compte trois vieilles femelles, de 21, 25 et 26 ans.
«En captivité, il n’est pas rare de voir des individus vivre jusqu’à 30 ans. Par contre, en raison des prédateurs, l’espèce dépasse rarement l’âge de six ans en nature.»
Hiver difficile
L’hiver est également un temps de l’année plus difficile. Il arrive, en nature, que certaines bêtes en meurent.
«En captivité, on tente de leur offrir plus de confort, sans les retirer de leur habitat naturel.»
À titre d’exemple, les lynx et les cougars disposent de dalles de béton chauffantes. La paille est également utilisée comme isolant.
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Chantale Bolduc travaille depuis 15 ans au Zoo Sauvage de Saint-Félicien.[/caption]
