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Saint-Félicien sort le grand jeu

Le 11 mai 2018 — Modifié à 11 h 30 min le 11 mai 2018
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Si la Ville de Saint-Félicien souhaitait se positionner, en matière d’accueil des immigrants, c’est chose faite. La Ville a orchestré une petite fête, pour les 54 Guatémaltèques qui ont fait le choix de venir travailler aux Serres Toundra.

C’est dans une ambiance très conviviale, dans le hall d’entrée de l’Hôtel de Ville, que les élus, le personnel administratif et l’équipe de Portes ouvertes sur le lac, ont accueilli l’ensemble des invités.

Briser les barrières

Un petit jeu avait été préparé. En petits groupes, les Jeannois devaient se présenter en espagnol et les Guatémaltèques devaient, à leur tour, le faire en français.

Cette activité a donné lieu à plusieurs moments cocasses.

«Nous pensons que cette activité peut briser les barrières. Nous voulons leur démontrer que nous sommes présents pour eux et que nous voulons les aider à s’intégrer à notre milieu», explique le maire Luc Gibbons.

Carton de répliques en espagnol en main, le maire Luc Gibbons a discuté avec les travailleurs du Guatemala. (Photo Trium Médias – Hélène Gagnon)

Cadeau

Chaque Guatémaltèque a reçu un sac comportant une foule de documentation, traduite en espagnol.

Pour faciliter les déplacements des travailleurs dans la ville, un don de quatre vélos a été fait. Ce petit geste a suscité une vive réaction chez les Guatémaltèques.

«On veut leur démontrer que nous sommes disponibles pour les accommoder. Ils souhaitent découvrir la bibliothèque, nous pouvons, avec plaisir, garnir nos étagères de livres en espagnol. Ils veulent accéder aux terrains de soccer. Dès que les horaires seront complétés, nous pourrons leur attribuer un terrain. On veut leur offrir un accueil chaleureux, mais aussi une belle qualité de vie», explique Suzanne St-Laurent, directrice des activités sportives, culturelles, touristiques et communautaires à la Ville de Saint-Félicien.

De plus, un ordinateur, uniquement réservé à la traduction, est disponible à l’accueil de l’Hôtel de Ville. Les Guatémaltèques pourront ainsi exprimer leurs besoins à la Ville, sans être freinés par la barrière de la langue.

Chaque travailleur a reçu de la documentation pour découvrir leur nouveau milieu de vie. (Photo Trium Médias – Hélène Gagnon)

Le rêve

La Ville dévoilera, dans les prochains mois, sa politique d’accueil. M. Gibbons souligne que Saint-Félicien se démarquera, et ce, dans le but ultime que les travailleurs guatémaltèques décident de s’implanter à Saint-Félicien, avec leur famille.

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