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Le marché immobilier bon à Saint-Félicien, moyen à Roberval et Saint-Prime

Louis Potvin
Le 26 octobre 2018 — Modifié à 13 h 39 min le 26 octobre 2018
Par Louis Potvin - Rédacteur en chef

Les ventes de maisons sont au ralenti à Roberval et Saint-Prime tandis qu’elles se portent bien à Saint-Félicien.

Après un printemps et un été tranquille, la situation s’améliore cet automne. «À Roberval, il doit y avoir entre 125 à 150 maisons à vendre. Ce n’est pas catastrophique. On constate que des personnes plus âgées tentent leur chance de vendre leur maison, car ils pensent que le marché est bon avec la construction du nouveau palais de justice et la transformation du couvent des Ursulines en pharmacie », analyse le courtier Rémy Leclerc.

Il indique qu’il n’a pas de difficulté à vendre les résidences qui lui sont confiées, mais que les gens doivent s’attendre à les laisser aller au coût de l’évaluation municipale ou plus bas.

Louise Boulanger de Royal LePage note un ralentissement pour le marché de Roberval. Comme il n’y a pas beaucoup de diversité comme d’autres villes pour des maisons en villégiatures ou en milieu rural. «C’est plus lent, ça prend plus de temps en moyenne pour vendre. Aussi, il y a plusieurs personnes qui tentent leur chance avec du Proprio et constatent que ce n’est pas si simple de vendre une maison. »

À Saint-Félicien

Louise Boulanger constate que les maisons se vendent bien à Saint-Félicien, mais que le marché est plus lent à Roberval et Saint-Prime. (Photo Trium Médias – Louis Potvin)

Pour Saint-Félicien, Louise Boulanger indique que les maisons se vendent bien, même s’il y a beaucoup de développement résidentiels. «Comme les terrains sont assez chers, il est avantageux d’acheter une maison. S’il y en avait plus à vendre, on serait capable de les assumer dans le marché. »

Ce qui est le contraire à Saint-Prime. En effet, selon la courtière, le fait qu’il y ait beaucoup de terrains de disponibles attire les personnes à se construire. «Pourtant, il y a de très belles propriétés modernes et elles ne semblent pas attirer les acheteurs, et ce, même si la municipalité est avantageusement située».

À Chambord, le marché devrait s’activer avec la réouverture de l’usine Norbord.

La demande pour les résidences sur le bord de l’eau est toujours élevée selon les courtiers consultés.

L’achat d’une maison est souvent le projet d’une vie

Bien qu’il y ait beaucoup de maisons à vendre à Roberval, la situation n’est pas alarmante selon le courtier Rémy Leclerc.(Photo Trium Médias – Louis Potvin)

L’achat d’une première maison est toujours accessible à de jeunes familles d’aujourd’hui, malgré de nouvelles règles hypothécaires établies.

À condition de respecter quelques règles de base, dit Dave Girard, agent hypothécaire à Intelligence Hypothécaire qui a pignon sur rue à Dolbeau-Mistassini.

Rechercher une maison à la mesure du revenu familial, avoir un bon dossier de crédit et disposer d’un certain montant pour la mise de fonds sont un bon départ.

Pour ce qui est des taux d’intérêt, Dave Girard n’est pas inquiet. Selon lui, ils sont encore raisonnables et devraient l’être encore pour les prochaines années.

Le plus gros projet d’une vie

« Ce qui m’étonne le plus, c’est de voir des gens qui ne prennent pas toujours conscience de l’importance que représente l’acquisition d’une maison. C’est pour une majorité des gens le plus gros projet financier d’une vie. On achète pas une maison comme on achète un article en magasin », dit Dave Girard qui conseille les gens en matière hypothécaire.

À l’inverse, il remarque aussi chez la nouvelle génération, habituée aux technologies, réseaux sociaux, Internet, qu’elle est plus allumée. Des outils que n’avaient pas les générations précédentes.

« Le plus difficile pour quelqu’un qui veut s’acheter une première maison, c’est le taux de qualification. Avec une bonne analyse du dossier de l’individu et les vérifications appropriées pour avoir en main un portrait réel de sa situation financière, c’est beaucoup plus facile de savoir où on s’en va », dit Dave Girard qui reçoit de plus en plus de gens dans son bureau.

Trop souvent, déplore-t-il, les gens ne vont voir qu’une seule institution financière pour leur prêt hypothécaire alors qu’il faut magasiner.<@Rb>D.H.<@$p>

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