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Une année chargée en 2019 pour Polaire plus

Louis Potvin
Le 04 janvier 2019 — Modifié à 11 h 30 min le 04 janvier 2019
Par Louis Potvin - Rédacteur en chef

Pour souligner son 50e anniversaire, l’entreprise Polaire Plus de Saint-Félicien prend un virage important en revampant son image et en réintroduisant le vêtement de plein air.

«Pour demeurer concurrentiel, il faut moderniser notre image afin de la rendre encore plus dynamique. Aussi, nous souhaitons répondre à la demande pour les vêtements de plein air que nous avions délaissés, car nous n’étions plus en mesure de répondre adéquatement à la demande», mentionne le président Stéphane Gosselin.

Un nouveau logo et le slogan Aimer le froid vont se greffer à la nouvelle collection qui sera mise en vente en 2019.  Un nouveau site web de vente en ligne sera aussi lancé.

«Aujourd’hui, tu n’as pas le choix d’être en ligne. Les gens magasinent sur le web. Nous allons avoir un site transactionnel efficace qui permettra d’obtenir nos produits rapidement.»

L’équipe de designer a développé des modèles plus stylisés tout en gardant la qualité de confection.

L’entreprise a réintroduit le vêtement de plein air en proposant des modèles plus stylisés. (Photo courtoisie)..

«C’est ce qui a fait notre notoriété et on poursuit dans la même veine. Nous allons proposer des manteaux, des habits de neige pour les enfants et des ensembles pour la motoneige.»

Audace

L’entreprise voulait être audacieuse et démontrer qu’il est possible d’avoir du plaisir en hiver.

«C’est notre nature. Il ne faut pas avoir peur de dire qu’on aime le froid. Les photos et la mise en marché vont aller dans ce sens. Nous avons engagé une firme spécialisée en marketing qui nous accompagne dans notre démarche.»

Productivité

Pour arriver à réintroduire le vêtement de plein air, Polaire Plus a dû revoir une grande partie de son fonctionnement.

C’est presque la totalité de la production qui est destinée aux vêtements de travail.

Polaire Plus compte sur de nouvelles couturières ce qui permet de répondre à la croissance de la demande. (Photo Trium Médias – Louis Potvin)

«90% de notre production est du vêtement de travail. On fait encore un peu d’habits de neige pour les enfants. Nous avons dû faire des choix, car nous avons énormément de commandes pour le vêtement de travail.»

L’entreprise a revu l’ensemble de ses opérations pour accroitre la productivité. Aussi, une entente avec un sous-traitant de la région de Québec va permettre à Polaire Plus de hausser sa production.

«Cette entente et la vente en ligne nous permettent de nous lancer dans le plein air. La gestion d’inventaire est beaucoup moins compliquée avec la vente en ligne. Avant, nous avions de nombreux points de vente au Québec et ça devenait de plus en plus compliqué de fournir dans plusieurs modèles et grandeurs.»

 

Percée dans le Grand Nord

Les vêtements de travail fabriqués par Polaire plus sont en vogue dans le Grand Nord.

«Nous avons beaucoup de demandes pour le Nunavut et les régions arctiques. Nos produits sont chauds et résistants et les compagnies se passent le mot », souligne le président de Polaire plus, Stéphane Gosselin.

Les vêtements de travail sont très populaires dans le Grand Nord. (Photo Trium Médias – Louis Potvin)

L’entreprise qui compte une trentaine d’employés peine à répondre à la demande.

«Je dois refuser des contrats ou les entreprises doivent attendre des semaines à cause des délais de livraison. Certains connaissent notre réalité et prévoient plus d’avance leurs achats.»

Les vêtements sont notamment utilisés dans les mines ou pour des emplois à l’extérieur dans le Grand Nord. L’entreprise confectionne beaucoup pour les compagnies forestières.

C’est la qualité de la confection qui a fait que l’entreprise s’est spécialisée dans le domaine au cours des années.

«Il y a des gens qui sont fiers de venir au magasin pour montrer leur habit qui a plus de 15 ans.»

Main-d’oeuvre

Même si la problématique de main-d’œuvre se fait sentir, l’entreprise s’en tire bien malgré tout. Récemment, cinq couturières ont été embauchées.

«Elles sont rares, mais nous avons une entente avec le centre de formation pour la tenue de stage et nous avons embauché toutes les finissantes.»

L’entreprise aurait du travail pour d’autres couturières, mais compose avec le nombre d’employés. Polaire Plus ne veut pas se tourner vers la Chine en raison des difficultés que cela représente.

«Pour nous, la Chine n’est pas une option. Il y a trop de risques et de problèmes de confection. Surtout, ils n’ont pas le type d’équipements capable de travailler dans le gros tissu comme le nôtre. Nous préférons faire nous-même ou sous-contracter avec des entreprises du Québec.»

[caption id="attachment_43574" align="aligncenter" width="521"] @BV:La patroniste Julie Cayouette a travaillé sur une nouvelle collection de plein air qui sera introduite en 2019. (Photo Trium Médias – Louis Potvin)[/caption]

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