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Roberval exige 25% de bois sur la façade du palais de justice

Louis Potvin
Le 08 février 2019 — Modifié à 14 h 05 min le 08 février 2019
Par Louis Potvin - Rédacteur en chef

Le nouveau palais de justice de Roberval devra avoir 25% de bois sur sa façade. C’est l’exigence que formule la municipalité à la Société québécoise des infrastructures (SQI)

La SQI devra donc refaire ses devoirs et prévoir cette exigence inscrite dans le Plan d’implantation et d’intégration architecturale (PIIA). Selon les esquisses présentées au conseil municipal, la façade du nouveau bâtiment serait composée de verre, d’aluminium et de béton.

«Nul n’est censé ignorer la loi, comme on dit, et notre règlement est très clair. Cette volonté d’utilisation du bois est bonne pour tout le monde, et ce même s’il s’agit d’un investissement de 40 M$. Je ne vois pas comment un organisme gouvernemental tenterait de contourner cette obligation», a déclaré le maire Sabin Côté.

Ouverture démontré

Comme les plans prévoient beaucoup de fenestration, la ville pourrait accepter de tenir compte des poutres intérieures en bois qui seraient apparentes de l’extérieure dans sa compilation du 25%.

«Ce sont des choses que nous allons discuter au cours de nos prochaines rencontres. Nous nous sommes entendus sur l’emplacement du nouveau palais qui sera sur le stationnement actuel. Il s’agit d’une étape importante. Je crois que de mettre 25% de bois en revêtement extérieur n’est pas une demande exagérée et ça démontre notre volonté de soutenir l’industrie du bois.»

La SQI n’a pas voulu dire si elle va se conformer aux exigences de la ville.

«Tout ce que nous pouvons actuellement vous dire à ce sujet, c’est que la SQI a soumis, pour commentaires, les plans à l’étape concept au comité consultatif d’urbanisme de la ville et que nous sommes en attente de leurs commentaires», mentionne le directeur des communications, Martin Roy.

Scénario écarté

Une des propositions soumises à la ville était de construire la bâtisse sur le terrain situé entre le palais de justice actuel et Place des Ursulines. Une idée impensable selon le maire, car elle aurait créé une monstruosité au cœur de Roberval.

«On serait arrivé sur un mur au bout de l’avenue Roberval au lieu d’avoir une ouverture sur le lac Saint-Jean.»

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