Dimanche, 28 avril 2024

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L’après COVID-19 à Saint-Félicien : Miser sur les infrastructures

Louis Potvin
Le 01 mai 2020 — Modifié à 14 h 40 min le 01 mai 2020
Par Louis Potvin - Rédacteur en chef

La Ville de Saint-Félicien veut multiplier les investissements en infrastructures pour stimuler l’économie quand les restrictions entourant la COVID-19 seront relâchées.

« Nous avions une belle effervescence avant la crise et nous voulons que ça se poursuive. C’est pour cette raison que nous allons accélérer les travaux envisagés en autant que le gouvernement nous accorde les aides nécessaires », a commenté le maire Luc Gibbons.

Comme premier signal, la Ville va effectuer des travaux d’asphaltage pour une somme de 2,1 M$. Les plus importants chantiers toucheront la route Saint-Eusèbe et le boulevard Hamel. Près de 700 000 $ seront injectés pour refaire trois portions en piteux état de la Route Saint-Eusèbe. Pour le boulevard Hamel, de l’asphaltage sur une distance de 540 mètres au coût de 675 000 $ sera effectué. De plus, une section de 1 km sera asphaltée sur le Chemin de la Pointe.

Aussi, la Ville espère obtenir des subventions pour réaliser des travaux de réparation de conduites d’eau et d’égouts pour une somme de 5 M$.

Par ailleurs, une somme de 350 000 $ sera investie pour refaire des ponceaux dans le rang Double et le rang St-Eusèbe.

Tobo-Ski

Le maire Luc Gibbons a bon espoir d’obtenir la subvention demandée pour réaliser le développement de 8 M$ du Club Tobo-Ski.

Le projet vise à refaire le chalet d’accueil et le garage, agrandir le stationnement, changer la remontée mécanique, ajouter de l’éclairage et améliorer les équipements d’enneigement. De plus, des sentiers de vélo de montagne seront ajoutés et améliorés.

« C’est l’infrastructure que les gens veulent que l’on améliore. Il y a un fort potentiel, surtout avec l’ajout d’un développement domiciliaire. »

Pour l’heure, il n’y a pas d’autres projets d’amélioration des infrastructures sportives en vue comme une rénovation de l’aréna ou de la piscine du cégep.

« Il faut toujours respecter la capacité de payer de la population. On ne peut pas investir dans trop de projets à la fois. Par contre, si le gouvernement arrivait avec des programmes qui payent 80% de la facture, on pourrait envisager des investissements dans certaines infrastructures. »

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