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Une heure de bonheur en musique à l’extérieur

Louis Potvin
Le 29 mai 2020 — Modifié à 13 h 35 min le 29 mai 2020
Par Louis Potvin - Rédacteur en chef

Après deux mois de confinement, une trentaine de résidents du Foyer de la Paix de Saint-Félicien ont pu sortir à l’extérieur le jeudi 21 mai et se divertir au son de la musique de Réjean Lapointe.

Une belle heure de bonheur pour ces personnes qui ont vu leur vie chamboulée en raison du virus.

On sentait le sourire radieux sous le masque de la responsable de cette initiative, Magalie Harvey-Savard.

« Ça fait du bien à nos résidents, mais surtout à toute l’équipe qui a le sourire moins facile en raison des nombreuses exigences que nous devons respecter dans le CHSLD. On a enfin du temps humain de qualité avec eux », a-t-elle lancé.

Les personnes, bien distancées dans leur fauteuil roulant, tapaient légèrement des mains et fredonnaient les airs interprétés par Réjean Lapointe. Ce dernier semblait ému de pouvoir chanter devant ces gens.

Émilien Villeneuve est bien heureux de prendre l’air après deux mois de confinement. (Photo Trium Médias – Louis Potvin)

C’est pour cette raison qu’il leur a interprété un Je vous aime je vous adore bien senti.

Des employés ont même dansé avec certaines personnes, ce qui a provoqué des sourires radieux. On sentait tout l’amour et l’attention que portent les employés envers les 50 personnes qui vivent au Foyer de la paix.

Profiter de l’extérieur

Lui-même musicien, Émilien Villeneuve, 98 ans, appréciait ce précieux moment.

« Ça fait du bien d’entendre de la musique. J’en ai fait au moins deux ans quand il y avait les croisières sur le Héron bleu. Ça me rappelle de bons souvenirs. Ça fait surtout du bien d’être à l’extérieur, moi qui ai été un agriculteur pendant de nombreuses années, le soleil me manque ici. »

Le sympathique monsieur, très lucide, prend avec philosophie les contraintes liées à la COVID-19.

« Les gens s’occupent bien de nous, j’ai senti une différence, mais on s’accommode. »

Des employés ont même dansé avec des résidents. (Photo Trium Médias – Louis Potvin)

Roch Marchand n’a pas eu le choix aussi de s’accommoder, lui qui se retrouve dans un CHSLD depuis quelques mois en raison de la maladie. Il a dû quitter sa maison et surtout sa passion d’aiguiser des patins à contrecœur.

Le son de la musique a aussi attiré des curieux des alentours qui appréciaient de voir des gens heureux malgré leur état de santé précaire.

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