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Développement du Tobo-Ski On commence à s’impatienter

Louis Potvin
Le 15 juin 2020 — Modifié à 07 h 49 min le 15 juin 2020
Par Louis Potvin - Rédacteur en chef

Le maire de Saint-Félicien, Luc Gibbons, et le président du Club Vélo2Max, Martin Demers, pressent Québec de donner une réponse pour une subvention au plan de développement du Tobo-Ski de 8 M$.

« Nous trouvons que ça tarde! Nous voulions commencer les travaux du plan de développement, car nous misons sur cette infrastructure cet été puisqu’en raison de la COVID-19, le vélo de montagne sera populaire et on anticipe une augmentation de la demande », déclare Luc Gibbons.

Pour ce dernier, il s’agit d’un projet névralgique, d’autant plus qu’une 2e phase de développement résidentiel va se réaliser. Le développement et l’amélioration des sentiers de vélo de montagne représentent un des éléments du plan qui vise aussi à refaire le chalet d’accueil et le garage, agrandir le stationnement, changer la remontée mécanique, ajouter de l’éclairage et améliorer les équipements d’enneigement.

Il met donc un peu de pression sur la députée Nancy Guillemette pour qu’elle puisse faire avancer le dossier.

« On voit qu’il y a des annonces pour la Véloroute et Péribonka, on espère que ce sera bientôt notre tour. Notre centre est important et on espère que notre députée pourra pousser notre dossier, d’autant plus que le premier ministre mentionne qu’il veut redémarrer l’économie. Un projet comme celui-là ferait travailler nos entreprises. »

Refus questionnable

Le président de Vélo2Max, Martin Demers, trouve aussi que la réponse tarde. D’autre part, il s’explique plutôt difficilement qu’une subvention demandée de 150 000 $ pour aménager une nouvelle boucle facile de 9 km pour les familles et la réfection de certains sentiers ait été refusée.

« Nous sommes le centre de vélo de montagne par excellence au Saguenay-Lac-Saint-Jean. On attire des adeptes de partout au Québec et on ne se qualifie pas, je ne comprends pas! C’est la 2e fois qu’on est refusé, tandis que d’autres projets dans le secteur ont été acceptés. »

Il fait référence au sentier de la Montage à Ouellet à La Doré et celui Ouiatchouan à Val-Jalbert qui ont été acceptés.

« Je suis bien content pour eux, mais nous sommes le point de départ de tous les sentiers. Ce n’est pas avec un surplus de 10 000 $ par année qu’on peut se payer des sentiers. Ça coute maintenant 15 000 $ du km aménager un sentier. »

Dans sa lettre de refus, le ministère de l’Éducation, indique que « les demandes ont dépassé largement l’enveloppe budgétaire disponible. »

 

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