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Forêt et jardins nourriciers de Roberval : un havre de paix au coeur de la municipalité

Serge Tremblay
Le 17 juillet 2020 — Modifié à 09 h 44 min le 17 juillet 2020
Par Serge Tremblay - Rédacteur en chef

Un petit de coin paradis méconnu des Robervalois se cache derrière l’ancienne salle de spectacle du Mic-Mac de l’avenue Ménard; la Forêt et jardins nourriciers de Roberval.

« C’est vrai que les gens ne savent pas que ça existe. Il faut dire aussi que nous en sommes à notre deuxième année et que la COVID nous a freinés dans notre promotion. Nous voulons justement faire connaître que nous avons des fruits et légumes prêts à cueillir et que c’est gratuit », lance la bénévole, Guylaine St-Hilaire.

Un vaste terrain d’environ un hectare situé en bordure de la rivière du Tremblay a été aménagé. On y retrouve des arbres fruitiers comme des pommiers, pruniers et cerisiers. Aussi, des plants de bleuets, de camerises et de framboises.

Des sentiers ont été aménagés afin d’avoir accès facilement aux arbustes gorgés de fruits.

De plus, on retrouve une section de fines herbes et des potagers remplis de laitues, tomates, concombres gourganes et autres.

« Comme la production est très variée, la récolte peut s’échelonner sur plusieurs semaines. On veut que les gens se l’approprient en venant donner un petit coup de main pour l’aménager. C’est un projet collectif et évolutif qui pourra prendre de l’ampleur selon le nombre de personnes qui vont s’impliquer. »

Actuellement, les six administrateurs ne comptent pas les heures de bénévolat pour rendre la forêt somptueuse. D’autres bénévoles s’impliquent aussi, mais on aimerait en avoir plus.

Des bénévoles s’affairent dans le secteur des fines herbes.

Sourire

Nolan Gauthier, 4 ans, avait un sourire radieux après avoir avalé une poignée de camerises. Il aidait sa mère Sabrina Cinq-Mars à remplir son bidon d’eau vide du savoureux fruit.

« Nous sommes arrêtés pendant notre balade à vélo. Je n’avais pas de récipient, j’ai décidé de prendre mon bidon. C’est vraiment un endroit superbe. Ça ne fait pas longtemps qu’on l’a découvert. On va revenir c’est certain. »

Le petit Nolan a rempli un arrosoir d’eau et arrosé les plants. Il tenait à faire sa part pour les fruits récoltés.

« Il faut que ça pousse encore », a-t-il lancé.

C’est exactement ce genre de comportement que souhaite voir se multiplier le conseil d’administration.

« C’est beau de voir les gens cueillir, mais aussi arroser et désherber. Ils contribuent au succès. »

Autonomie

Évidemment, on espère que les gens qui sont plus dans le besoin viennent à la Forêt et jardins nourriciers pour faire le plein de provisions. On souhaite réduire l’insécurité alimentaire.

En ce sens, la Saint-Vincent-de-Paul dispose de quelques bacs de jardinage afin de fournir des légumes aux plus démunis.

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