Actualités

Temps de lecture : 1 min 29 s

La salle des Chevaliers est à vendre

Louis Potvin
Le 18 septembre 2020 — Modifié à 10 h 22 min le 18 septembre 2020
Par Louis Potvin - Rédacteur en chef

Après Roberval, c’est au tour des Chevaliers de Colomb de Saint-Félicien de vouloir se départir de leur salle.

« On n’a plus les moyens de la garder. C’est rendu trop grand pour nos besoins. De plus, ce n’est pas notre rôle de gérer une bâtisse. Nous voulons nous concentrer sur notre mission d’aide auprès des démunis », mentionne le Grand Chevalier, Daniel Rodrigue.

L’organisme a dû piger dans ses surplus pour effacer les déficits des dernières années. Le manque à gagner a été de 10 000$ en 2018-2019 et de 8 000 $ en 2019-2020.

Et la pandémie n’a rien pour aider aux finances des Chevaliers de Colomb, dont l’immeuble n’est pratiquement plus accessible depuis quelque mois.

De plus, le nombre de membres diminue constamment. Ils sont 461 membres, dont 221 honoraires qui ne payent plus leur cotisation annuelle. Ils étaient 700, il y a 20 ans.

Faire bouger les choses

C’est un peu pour faire bouger les choses que le conseil d’administration a décidé de mettre des pancartes à vendre dans les vitres de l’immeuble.

« On n’est pas prêt à la donner à un agent d’immeuble, mais on va en venir là si personne ne se manifeste. On pense qu’il pourrait y avoir des solutions, comme on l’a vu pour Dolbeau », affirme pour sa part le vice-président, Jocelyn Beaudoin.

Le conseil d’administration a approché la Ville à quelques reprises au cours des dernières années pour qu’elle l’achète.

« On nous a dit qu’ils avaient assez de bâtisses comme ça. On a aussi approché le Centre d’action bénévole qui gère la Soupe populaire et qui sert les repas ici, mais ils n’ont pas les moyens d’acheter une bâtisse comme la nôtre. »

Frais élevés

La bâtisse est évaluée à 275 000 $. Si jamais, un acheteur se montrait intéressé, les Chevaliers aimeraient conserver l’espace au sous-sol pour y maintenir leurs activités.

Actuellement, les frais fixes d’opération sont de 23 000 $ par année. L’organisme reçoit 6 300 $ par année de la Ville pour la location d’un espace au rez-de-chaussée pour la FADOQ. Aussi, la Soupe populaire loue la cuisine et un espace pour manger pour 300 $ par mois.

Par ailleurs, une somme importante serait nécessaire pour réparer la bâtisse qui prend de l’âge.

Abonnez-vous à nos infolettres

CONSULTEZ NOS ARCHIVES