Les trois villes partenaires de la Régie de l’aéroport Dolbeau-Mistassini-Normandin-Saint-Félicien sont sur la même longueur d’onde : l’infrastructure vaut la peine d’être préservée et développée, car elle constitue un atout de plus pour le milieu.

Son emplacement géographique en fait une porte d’entrée toute désignée pour les vols en direction du Nord québécois. De nombreuses entreprises du secteur l’utilisent déjà à cet escient afin de rallier les différents chantiers qui ont cours dans le Nord.

Il s’agit de la principale assise sur lequel s’appuie le développement de l’infrastructure, en plus de constituer un élément d’attraction supplémentaire pour le territoire du point de vue économique.

« Il y a une volonté commune d’aller de l’avant. Nous avons maintenant un bon portrait de la situation et nous aurons l’un des plus beaux aérodromes au Québec. Nous avons une organisation en bonne santé financière et c’est un plus pour notre ville et notre secteur », affirme le maire de Dolbeau-Mistassini, Pascal Cloutier.

Des propos qui trouvent écho chez le premier magistrat de Saint-Félicien, Luc Gibbons.

« Nous nous sommes dotés d’une vision à long terme et les trois villes sont à la même page. C’est un atout important et il faut s’assurer de le conserver le plus fonctionnel possible afin de s’ouvrir aux opportunités de développement. »

Non le moindre des avantages de la Régie intermunicipale de l’aéroport est sa capacité à s’autofinancer grâce aux bleuetières dont elle est propriétaire.

« Nous avons dégagé un surplus intéressant en 2019 et cette année, nous avons récolté 1,3 million de livres de bleuets. On verra quel sera le prix final, mais c’est de bon augure. C’est majeur, car les trois villes n’ont pas un sou à mettre dans l’aéroport et nous avons la capacité d’investir », souligne Mario Fortin.