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Le bac brun donne déjà ses premiers fruits

Yohann Harvey Simard
Le 18 mars 2021 — Modifié à 21 h 21 min le 18 mars 2021
Par Yohann Harvey Simard - Journaliste de l'Initiative de journalisme local

La population régionale commence à voir les premiers fruits de ses efforts de la collecte des matières organiques (bac brun). Une visite au Centre de compostage, situé à Dolbeau-Mistassini, suffit pour s’en convaincre.

Mise sur pied par la Régie des matières résiduelles du Lac-Saint-Jean (RMR), la collecte qui est vigueur depuis octobre dernier a permis de récolter jusqu’à maintenant 1 746 tonnes de matières organiques qui ont été traitées : 1 494 tonnes au Lac- Saint-Jean  (résidentiel) et 252 tonnes sur le territoire de la MRC du Fjord-du-Saguenay (résidentiel, industriel, commercial et institutionnel).

Co-porte-parole de la campagne J’adopte mon bac brun avec l’ex-olympienne Kasandra Bradette, l’ancien patineur de vitesse Samuel Girard affirme que les gens répondent bien jusqu’à présent.

Il reconnait toutefois que malgré des efforts louables, il reste que certaines personnes ne mettent pas toujours les bons articles dans le bac brun. Cela a pour effet de contaminer le contenu de la cueillette et de compliquer la tâche lors du triage au Centre de compostage.

Dans le bac brun ou pas?

« On est tous dans le même bateau et on fait de notre mieux pour la récolte. Il faut juste se poser trois questions. Est-ce que ça se mange, est-ce un résidu de jardin, est-ce du papier ou du carton souillé? Si la réponse à l’une de ces questions est oui, on peut le mettre dans notre bac brun », rappelle Kasandra Bradette.

Le responsable aux installations de Dolbeau-Mistassini, Daniel Gagnon, a fait des découvertes inusitées à l’arrivage des matières, comme une poule morte, des pièces mécaniques, mais aussi des bouteilles, des canettes, des pots de beurre d’arachides, un concombre emballé de son plastique, etc.  C’est lui qui doit faire le tri à la main avant d’envoyer le tout au tamisage.

Une fois les matières organiques arrivées au Centre de compostage, les résidus sont triés, mélangés et retournés pour que commence le travail des micro-organismes qui transformeront le tout en compost. La chaleur dans l’abri des andains (où sont alignés les résidus), peut grimper jusqu’à plus de 50 degrés Celsius.

La première livrée de compost à la population est attendue au printemps 2022.

 

 

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