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Chiens potentiellement dangereux : Saint-Félicien doit montrer les dents

Le 21 septembre 2021 — Modifié à 16 h 12 min le 21 septembre 2021
Par Julien B. Gauthier

La Ville de Saint-Félicien doit faire appliquer son règlement concernant les chiens aux comportements problématiques. Trois propriétaires devront payer pour obtenir une expertise auprès d’un vétérinaire pour juger si leur chien est considéré comme dangereux.

Les élus n’ont pas le choix de sévir puisque trois plaintes ont été formulées récemment. Une première a été acheminée à la Ville par un médecin qui a soigné une personne qui a été mordue par un chien. Les deux autres proviennent du Refuge animal de Roberval. Une première concernait également des blessures corporelles, l’autre touchait un problème de comportement.

Les propriétaires des chiens de race huskie, chow-chow et croisé ont été avisés et devront se conformer à l’ordonnance.  Selon l’expertise faite par le vétérinaire, des restrictions ou des recommandations seront faites aux propriétaires. Si jamais le chien est jugé trop dangereux par le vétérinaire, le conseil pourrait exiger qu’il soit euthanasié.

Demande du gouvernement

Le maire de Saint-Félicien, Luc Gibbons, juge que le conseil pourrait se retrouver devant des situations délicates, mais devra faire respecter le règlement qui a été élaboré par le gouvernement du Québec afin de faire face à la problématique de races jugées dangereuses.

« On n’a pas le choix, c’est le gouvernement qui a pelleté cette problématique dans notre cour. Il faut faire respecter le règlement. Par contre, on va se fier à l’expertise de vétérinaires qui vont guider nos décisions. L’euthanasie sera le recours ultime. »

Selon le règlement, le médecin vétérinaire transmet son rapport à la municipalité dans les meilleurs délais. Il doit contenir son avis concernant le risque que constitue le chien pour la santé ou la sécurité publique. Il peut également contenir des recommandations sur les mesures à prendre à l’égard du chien.

Après avoir considéré le rapport du médecin vétérinaire, la municipalité peut le déclarer potentiellement dangereux lorsqu’elle est d’avis qu’il constitue un risque, surtout quand il y a eu morsure ou attaque.

Et dans ces cas, le conseil peut exiger que le chien soit euthanasié.

Les personnes qui ne se conforment pas à l’ordonnance peuvent être passibles d’une amende de 1000 $ à 10 000 $.

Ce même règlement est en vigueur dans toutes les localités de la MRC.

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