Dimanche, 28 avril 2024

Actualités

Temps de lecture : 1 min 39 s

Nicolas Allard fait fureur avec son robot ping-pong

Denis Hudon
Le 05 mai 2022 — Modifié à 16 h 01 min le 05 mai 2022
Par Denis Hudon - Journaliste de l'Initiative de journalisme local

Nicolas Allard de Saint-Prime s’est encore illustré dans le cadre de la Super Expo-sciences Hydro-Québec, remportant de nombreux prix. Du nombre, une médaille d’or du Réseau Technoscience chez les étudiants collégiaux, lors de la récente Finale provinciale, avec son projet de robot ping-pong intitulé Humain Vs Machine.

Que de chemin parcouru depuis son premier prototype conçu en 2018 alors qu’il étudiait à la Polyvalente des Quatre-Vents de Saint-Félicien. Aujourd’hui âgé de 20 ans et finissant en génie mécanique au Cégep de Jonquière, Nicolas Allard a maintenant sous la main un robot lanceur de balles de ping-pong conçu avec les outils technologiques les plus performants.

« Au secondaire, c’était vraiment une conception artisanale. C’était plus du bricolage que de la technologie, mais on s’arrangeait avec les moyens du bord. Et même mon premier robot fonctionne toujours », dit-il en entrevue virtuelle de Mons en Belgique.

Il est justement en stage de quatre semaines au Centre de recherche et de formation (CeREF) Haute École Louvain, l’équivalent ici ne nos universités.

Le Primois a aussi remporté le Prix de l’Université du Québec à Chicoutimi, le Prix de reconnaissance Francis-Boulva, le Prix de l’Ordre des ingénieurs du Québec, le Prix Génitique et bien d’autres encore.

Un produit commercialisable

Pour son nouveau robot, Nicolas Allard a tout recommencé à zéro, son objectif ultime étant de construire une machine potentiellement commercialisable.

Le robot au service du ping-pong peut lancer des balles jusqu’à la vitesse de 75 km/h. Entièrement automatisé et d’une fiabilité hors du commun, le robot permet de jouer au ping-pong individuellement. Votre seul adversaire est le robot.

Pour réaliser son robot, Nicolas Allard a dû faire appel à plusieurs de ses compétences. D’abord la mobilisation, une compétence apprise en génie mécanique et où l’étudiant a lui-même dessiné son robot à l’ordinateur en 3D. Il a ensuite imprimé les pièces en 3D. Pour la partie robotique, c’est-à-dire ce qui permet de faire bouger le robot, celui-ci a développé ses propres compétences en génie électrique et en automatisation.

Pour finir, le robot est contrôlé par une carte électronique programmée avec une commande au moteur pour diriger les balles aux bons endroits sur la table et aux bons moments.

Nicolas Allard aimerait bien améliorer encore son robot, mais il devra attendre. Il doit entrer à l’université l’automne prochain, à Montréal. Il souhaite une fois ses études terminées aller encore un peu plus loin avec son robot ping-pong et qui sait, le commercialiser un jour.

 

Abonnez-vous à nos infolettres

CONSULTEZ NOS ARCHIVES