Le contexte de rareté de la ressource hydrique oblige la multinationale Rio Tinto à déployer des efforts constants dans la gestion de ses opérations.
La période de crue printanière a été rapide et hâtive cette année, plaçant le lac Saint-Jean sous des conditions hydriques estivales dès le début juin, soit près d’un mois plus tôt que la normale.
Le lac Saint-Jean connait des conditions très sèches et particulièrement chaudes depuis l’été. Rio Tinto indique que la température moyenne pour les mois de juin, juillet et août a été de 16,8 degrés Celsius, soit la moyenne la plus élevée des 30 dernières années. Cela représente près de 2 degrés de plus que la moyenne historique.
Pour la même période, les précipitations enregistrées sur le bassin ont été espacées dans le temps et en grande partie absorbées par les sols.
« Le ruissellement naturel a conséquemment été significativement plus faible, à 65 % de la normale », peut-on lire dans le dernier bulletin À prop’EAU de Rio Tinto.
La compagnie explique que ces événements de pluie ont toutefois permis de soutenir le niveau estival du lac Saint-Jean afin de permette la conciliation des divers intérêts des usager du plan d’eau aux besoins en énergie de ses usines. Aux derniers relevés, le niveau du lac était à 14,02 pieds.
Selon le décret, un niveau minimal doit être maintenu à 14 pieds jusqu’au 7 septembre. Le niveau du lac diminue ensuite lentement de manière à atteindre la barre des 13 pieds au 21 septembre
Début d’automne sec
Rio Tinto rappelle que l’automne est habituellement propice à des précipitations, ce qui permet généralement une remontée graduelle du niveau du lac Saint-Jean, assurant ainsi une réserve d’eau essentielle pour continuer à répondre aux besoins énergétiques des usines pendant l’hiver.
Rio Tinto indique que selon la météo, moins de 15 mm de pluie sont attendus pour les sept prochains jours.
" Nos équipes d’experts demeurent à l’affût et ajustent de façon proactive la planification des opérations en fonction des prévisions dans le cadre des paramètres autorisés en matière de gestion hydrique », de conclure la multinationale.