Chroniques

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Hélène essaie le vélo de montagne

Le 30 août 2016 — Modifié à 00 h 00 min le 30 août 2016
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CHRONIQUE. Depuis quelques semaines, j’étais un peu moins intense dans mes essais. Je restais dans ma zone de confort. Cette semaine, j’ai fait un effort pour me dépasser. Je suis retournée au Tobo-Ski afin de faire du vélo de montagne pour la première fois de ma vie.

Si on part avec le principe de base que je sais faire du vélo, je me disais que l’expérience était réalisable. On a donc roulé sur une distance d’environ 10 km pendant 2 heures. Un bon défi pour une débutante.

Pour cette initiation, Nelson Leblanc m’accompagnait. Il y avait également Josée Champagne avec qui j’avais été initiée l’hiver dernier au Fatbike, qui également essayait ce sport pour la première fois.

Je ne passerai pas par quatre chemins. Est-ce que j’ai aimé l’expérience? Oui! Est-ce que j’ai trouvé l’expérience difficile? Oui! L’endurance n’est officiellement pas ma force! Je le savais avant par contre. J’ai eu de la misère dans plusieurs montées. Au début, car je n’étais pas très bonne avec mon changement de vitesse et vers la fin, car je n’avais plus de force dans les jambes.

Au début, je réfléchissais trop. Je focalisais trop sur les racines et les roches et je n’appréhendais aucunement ce qui arrivait. Je me ramassais donc dans une montée sans avoir eu le temps d’agir.

Vers la fin, j’ai gagné de la confiance. Les montées étaient plus faciles quoique pas très hautes. Nelson s’arrangeait pour rapidement me ramener les pieds au sol avec une montée plus difficile. Ça vaut la peine de monter, juste pour se payer des petites descentes.

Si je ne me trompe pas, c’est officiellement la piste nommée Le Slalom qui a été ma descente préférée. La descente que j’ai le moins aimé, c’est celle où j’ai pris une petite débarque. Je m’en suis sortie avec quelques écorchures sans plus et certainement quelques douleurs dans les prochains jours.

Trop zen

Avec un guide, j’ai pu sillonner différents types de sentiers. Nous sommes restés dans les pistes faciles et intermédiaires. Nous n’avons même pas franchi la rivière. Bref, au Tobo-Ski, ce n’est pas les kilomètres de sentiers qui manquent, et ce, pour tous les niveaux. Est-ce que j’irai vers les mêmes sentiers la prochaine fois? Je ne pense pas. Je pense que je suis trop zen pour l’intensité de cette activité. Par contre, il doit certainement y avoir des sentiers qui s’adaptent à ma « zénitude »!

Dans ma vie quotidienne, je fais du sport pour décrocher. Lors de ma sortie, mon petit hamster ne faisait que tourner afin que je prenne rapidement des décisions.

L’essayer une première fois c’est bien, mais il faut réessayer afin de trouver notre équilibre. Est-ce que j’ai trouvé le bon sport pour améliorer mon endurance? Certainement. Reste à trouver ma formule. Et celle-ci elle est différente pour chaque cycliste.

C’est le gros avantage du vélo de montagne. C’est qu’on peut tous trouver ce qui nous plait et on peut s’offrir, une fois de temps en temps, un petit bonus avec quelques sensations plus fortes lors d’une sortie. Le Tobo-Ski possède plus de 60 km de sentier, c'est impossible de ne pas en trouver un à son goût.

De mon côté, j’ai découvert un nouveau sport à ajouter à ma liste « Je peux le faire ». Avec un peu de pratique, je ne devrais pas faire pire performance que ce que j’ai offert lors de cet essai.

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