Chroniques

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Hélène essaie le circuit d’entraînement urbain

Le 05 juillet 2016 — Modifié à 00 h 00 min le 05 juillet 2016
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CHRONIQUE. Nous n’avons jamais autant parlé des saines habitudes de vie et d’activité physique. Alors que plusieurs citoyens emboitent le pas, certaines municipalités ont décidé de les accompagner en implantant des circuits d’entrainement urbain. Par une belle journée de soleil, j’ai été faire l’essai du circuit que la municipalité de Saint-Prime offre à ses citoyens.

Dans la région, on commence à trouver ce type de circuit. Saint-Félicien, Chambord et Saint-Prime en détiennent un et la Ville d’Alma en offre trois à sa population. La grande majorité d’entre eux utilise le mobilier urbain, tels les bancs de parc, les abris, les tables de pique-nique, etc.

Je trouve l’idée ingénieuse. Qui ne souhaite pas avoir un gym à ciel ouvert pour s’entrainer? Par contre, je pense qu’il faut obligatoirement réfléchir et analyser l’environnement avant d’implanter ce type de circuit. C’est ce qu’il en ressort de mon expérience.

Le point de départ du parcours était à l’église de Saint-Prime, c’est donc là que je me suis stationné. Un premier panneau donnait quelques explications sur le parcours. C’est à pas de course que j’ai entrepris le trajet à la recherche du panneau me présentant le premier exercice.

Les exercices sont bien illustrés. Le panneau offre trois options : facile, intermédiaire et difficile. Par contre, je n’ai aucune idée de comment choisir l’option qui me convient, n’y du nombre de répétition et de séries que je dois exécuter.

Après avoir fait un nombre de squats qui me semblait acceptable, je me suis lancé vers le second panneau. Cette fois-ci, même scénario : trois options s’offrent à moi, mais elles se font uniquement au sol. Vous en conviendrez que ce n’est pas donné à tous de s’étendre aisément sur le sol afin de raffermir leurs fesses.

À ce moment, j’ai compris pourquoi il était inscrit qu’un tapis d’exercice pouvait être utile. Par contre, trimballer un tapis de sol c’est encombrant surtout quand on doit déjà avoir avec soi sa bouteille d’eau.

Le quatrième panneau venait quant à lui répondre à toutes mes interrogations. Ce panneau venait m’indiquer en fonction de mon âge la zone de fréquence cardiaque à cibler. En plus, de me permettre de faire une auto-évaluation de mes capacités physiques. À moins point de vue, ce panneau doit se retrouver au commencement du parcours. Par la suite, quatre stations de musculation se retrouvent dans un même lieu. Encore là, des exercices au sol. Le panneau de traction à la barre a retenu mon attention, car je n’étais pas assez grande pour atteindre la poutre de l’abri. Les trois options utilisant cette infrastructure, mes dorsaux et biceps ont eu un petit congé.

Après quelques exercices réussis, je me suis dirigé vers ce que je pensais être le mi-parcours. Laissez-moi vous dire que j’ai cherché le panneau qui était caché sous des escaliers. Rendu là, on me propose des exercices de retour au calme et des étirements. Je suis loin d’être prête pour un retour au calme, je dois retourner à ma voiture stationnée, 1,27 km plus loin.

Le concept est bon, mais il faut absolument avoir en tête un public cible et s’assurer que la clientèle soit en mesure de réaliser les exercices. Il y a tant de possibilités, je pense qu’il est possible d’offrir des exercices diversifiés.

Il faut également regarder l’environnement. Pour un exercice, je me suis ramasser coucher dans la pierre concassée, en plein milieu de la piste cyclable.

Ces circuits commencent à prendre place un peu partout, mais il ne faut pas les mettre en place dans un état d’urgence. Il faut vraiment réfléchir afin de rendre la séance agréable. Il faut parfois se donner un petit coup de pied afin de sortir bouger, alors il est essentiel que le sportif peu importe sa condition, puisse participer. Ainsi, on s’assure de la viabilité, mais également d’avoir des citoyens actifs pour les nombreuses années à venir.

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