Culture

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Les projets ne manquent pas pour Nicolas Lévesque

Le 02 septembre 2016 — Modifié à 00 h 00 min le 02 septembre 2016
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RÉALISATION. Les projets ne manquent pas pour le Robervalois Nicolas Lévesque. Depuis le lancement de l’entreprise Canopée média, en 2015, ses partenaires d’affaires et lui travaillent à la réalisation de plusieurs projets que les gens pourront visionner prochainement.

L’été a été bien chargé pour Nicolas Lévesque. En juin, celui-ci s’est retrouvé à 200 km au nord de Girardville, dans le Moyen-Nord québécois afin de capter le premier épisode de la série web « Les acteurs du Nord » qui sera diffusé sur le site Internet de TV5.

« Nous avons suivi un Russe qui allait faire du débroussaillage durant la période estivale. C’est un projet que toute l’équipe avait hâte de produire. Mon milieu de vie est ma plus grande source d’inspiration. Je connais des gens qui travaillent dans le milieu forestier ou qui me parlent du Moyen-Nord québécois », souligne le réalisateur.

De retour de guerre

En août, le réalisateur Robervalois prenait la route de l’Ohio, un État du Midwest des États-Unis, afin de réaliser un épisode de la série « Une histoire dans la peau », qui sera diffusé l’an prochain, sur la chaîne TV5.

« Il s’agit d’un très beau projet. J’ai collaboré avec le Groupe PVP, une compagnie de production basée à Matane. J’avais déjà collaboré avec eux pour d’autres projets. Cette série mettra en évidence des passionnés de reconstitution de batailles historiques. L’épisode, dont je suis le réalisateur, présente le débarquement de Normandie », raconte Nicolas Lévesque.

Sur les traces de…

Celui-ci a vécu cette expérience d’une manière unique, car l’équipe de production a décidé de revêtir des vêtements militaires d’époque, d’opter pour le style capillaire et certains ont décidé de se faire pousser la moustache.

« On n’avait pas vraiment le choix. Quand ils reproduisent le grand débarquement, ils font ça devant public. Si nous voulons le filmer de l’intérieur et voir ces passionnés faire leur reconstitution, nous devions être déguisés comme eux. Nous avons même dû modifier nos appareils photo afin qu’ils aient un air du passé. J’ai même opté pour la coupe de cheveux et la petite moustache. C’était très drôle, mais extrêmement agréable », explique le réalisateur.

C’est une particularité du documentaire qui plait énormément à Nicolas Lévesque. Cela lui permet de plonger à fond dans un sujet.

« Le documentaire donne tout son sens à mon métier. Il n’y a rien de plus inspirant que d’être à l’écoute du cœur de notre sujet. De l’entendre battre, de pouvoir capter sa pulsation et de le traduire en film alors que l’auditeur peut capter ce même sentiment », souligne M. Lévesque.

Vers la fin du mois d’octobre, celui-ci devrait aller tourner un autre épisode d’une reconstitution, soit la bataille de Hastings qui s’est déroulée en 1066 avec la présence de Guillaume le Conquérant.

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