Culture

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Martin Gaudreault sera intronisé à l’Ordre du Bleuet

Le 12 avril 2019 — Modifié à 14 h 15 min le 12 avril 2019
Par Denis Hudon

Neuf nouveaux lauréats seront intronisés le 14 juin prochain membres de l’Ordre du Bleuet, dont deux sont de la MRC Domaine-du-Roy. Il s’agit d’un hommage rendu à des personnes ayant contribué de manière exemplaire à la richesse culturelle du Saguenay-Lac-Saint-Jean.

L’un de ces lauréats est le Robervalois Martin Gaudreault, photographe autodidacte, qui a exposé plusieurs fois de ces œuvres en Europe, au Québec et dans la région.

« C’est vraiment un très grand honneur de recevoir une telle reconnaissance. Ça fait chaud au cœur, d’autant plus que ça vient du milieu. Moi, ça me touche énormément », dit celui qui est aussi directeur général au bureau de Roberval pour l’Office municipale de l’habitation (OMH).

Premier photographe à être admis à l’Académie internationale des Beaux-Arts, deux fois médaillés d’argent par l’Académie des Arts, Sciences et Lettres de Paris et par la Mondial Art Academia, Martin Gaudreault a exposé à deux reprises au Carrousel du Louvre à Paris, en 2016 et en décembre dernier. Il était présent la première fois, mais avec le mouvement des gilets jaunes et toute l’agitation des derniers mois dans la capitale française, Martin Gaudreault a préféré rester au Québec. Ses œuvres ont tout de même été exposées à Paris.

De l’ADN de photographe

S’il a commencé véritablement à l’âge de 39 ans, l’artiste-photographe dit avoir retrouvé une vieille photographie où on le voit avec un appareil photo dans le cou.

« Je devais avoir 4 ou 5 ans. Je ne me rappelais pas de ça. Puis j’ai découvert que dans ma famille, il y avait eu Welly Ross, qui a fait carrière professionnelle comme photographe à Dolbeau, puis un oncle, Jean-Charles, qui oeuvrait dans l’immobilier et qui s’était intéressé à cet art en photographiant des bâtiments de ferme. Un qui m’a beaucoup influencé, c’est le peintre René Richard, parent du côté de ma mère. Je suis fasciné par la lumière dans ses tableaux et j’essaie d’en faire autant dans mes photographies ».

Vivre de son art?

Pourrait-il gagner sa vie à faire juste de la photographie?

« Je ne crois pas. Pas aujourd’hui avec le numérique accessible à tout le monde. La plupart des gens ne veulent plus payer pour ce que ça vaut en réalité. Ma retraite approche, alors je pourrai me consacrer encore plus à ma passion ».

Par ailleurs, le poète Gilbert Langevin de La Doré, fondateur notamment des Éditions Abyss, sera lui aussi intronisé, à titre posthume.

Celui-ci a eu une riche carrière. Il a publié 34 livres et reçu de nombreux prix. Ce qu’on sait moins, c’est que Gilbert Langevin a signé plus de 200 chansons popularisées par les plus grands comme Pauline Julien, Offenback, Steve Faulkner, Marjo, Dan Bigras, Gerry Boulet et bien d’autres.

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