Culture

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Un tricot urbain collectif inauguré au Parc du 150e

Yohann Harvey Simard
Le 12 juillet 2021 — Modifié à 20 h 54 min le 12 juillet 2021
Par Yohann Harvey Simard - Journaliste de l'Initiative de journalisme local

Le Cercle de fermières Saint-Louis-de-Chambord présente tout l’été le résultat de son projet de tricot urbain, une œuvre collective qui vient ajouter de la créativité et de la couleur au Parc du 150e.

Ce Cercle de fermières, présidé par Monique Pruneau, est le dernier-né dans la région et a vu le jour seulement le 27 juillet 2020, en pleine pandémie.

Les membres, aujourd’hui au nombre de 23, ont alors profité de ce confinement en invitant la population à réaliser des œuvres en tricot. Tout l’hiver, la population s’est mise au tricot et a réalisé au moins une centaine de créations originales. Une réponse collective qualifiée d’au-delà des espérances.

« Cette œuvre collective démontre l’unité de la population qui contribue ainsi au patrimoine culturel et artisanal. Tout le monde a participé, des membres Fermières en passant par les résidences pour personnes âgées, les écoles primaires Jolivent et Arbrisseau, la maison de jeunes, jusqu’aux citoyennes et citoyens de Chambord », se réjouit la vice-présidente du Cercle de Fermières, Manon Giard.

Activité rassembleuse

On retrouve donc ces œuvres de tricot accrochées à des arbres, entourant des troncs et lampadaires, mais aussi des guirlandes, des pompons, etc.

« Ces décorations viennent enjoliver le parc et contribuent au développement et à l’épanouissement de Chambord. Des bénévoles ont mis plusieurs heures pour installer les pièces pour que les gens puissent apprécier encore davantage le paysage ».

Valérie Pagé, membre du conseil d’administration et responsable des arts textiles au Cercle, a consacré beaucoup de temps pour rassembler les pièces de tricot.

Lors de la journée inaugurale, le 12 juin, Robert Fortin assurait la portion animation au son de son accordéon.

« L’activité est rassembleuse et a permis un partage de connaissances en tricot. Il y a eu beaucoup d’entraide », conclut la vice-présidente.

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