Économie

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Quincaillerie à La Doré: le maire et l’épicier espèrent encore

Le 04 mai 2018 — Modifié à 15 h 07 min le 04 mai 2018
Par Guillaume Pétrin

Selon le maire et l’épicier de La Doré, la municipalité ne se transformera pas en village-fantôme prochainement. En revanche, ils confirment la problématique d’achat local et réaffirment l’importance de garder les commerces ouverts et rentables.

Le maire de La Doré, Yanick Baillargeon, se désole de la fermeture prochaine de la quincaillerie, mais avoue du même souffle que son pouvoir, reste plutôt limité, tant face à cette décision commerciale, que pour solutionner directement ce genre de problématique.»

Il admet qu’il peut bien sensibiliser la population et inciter les contracteurs à acheter localement, mais au-delà de ça, son rôle d’élu ne lui permet pas de s’ingérer dans les affaires privées des commerces locaux.

États généraux

Il est conscient aussi que perdre un commerce, pour une petite localité qui compte 1 442 habitants, n’est jamais facile pour personne.

Il note tout de même que, si les gens vivent au village, ils ne consomment pas nécessairement localement. Les habitudes et les styles de vie ont changé.

Il demeure toutefois confiant pour l’avenir de la municipalité.

«On va avoir des états généraux, d’ici la fin de mai. Ceux-ci vont permettent d’aligner vraiment les dossiers que la municipalité doit prioriser au cours des prochaines années.»

Daniel Hudon affirme que son commerce doit rester ouvert. (Photo Trium Médias – Guillaume Pétrin)

Du côté de l’épicier

En ce qui concerne Daniel Hudon, propriétaire de l’épicerie du village, le manque de relève fait en sorte que son commerce est à vendre. Âgé de 61 ans, il sait que l’heure de la retraite sonnera, plus tôt, que tard.

Songe-t-il à fermer les portes bientôt? «Non. Nous devons garder les commerces ouverts, si nous voulons maintenir une bonne qualité de vie à La Doré. La solution passe par la population locale.»

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