Économie

Temps de lecture : 1 min 28 s

Financement en baisse pour les entreprises

Louis Potvin
Le 14 juin 2019 — Modifié à 14 h 12 min le 14 juin 2019
Par Louis Potvin - Rédacteur en chef

La Société d’aide au développement des collectivités (SADC) Lac-Saint-Jean Ouest a investi dans moins d’entreprises qu’à son habitude au cours du dernier exercice financier.

« Ç’a été une année plus difficile à ce chapitre. On a moins de demandes, pourtant nous avons de l’argent de disponible. Il y a un ralentissement dans l’économie, mais c’est surtout la problématique de la main-d’œuvre qui freine les entreprises dans leurs projets de développement. C’est une tangente que l’on observe depuis quelques années », explique le directeur général, Serge Desgagnés.

Pour l’année financière 2018-2019, la SADC a investi un total de 364 300 $ dans dix entreprises. De ce nombre, trois concernaient de l’aide pour le démarrage, deux pour de l’expansion, une en consolidation et quatre en acquisition d’entreprise.

Ces investissements ont permis la création de 8 emplois et le maintien de 46 autres. Les entreprises soutenues se retrouvent principalement à Saint-Félicien (4) et Roberval (3) et également dans les autres localités de la MRC (3).

Aide technique

Même si les fonds d’investissement ont été moins sollicités, l’aide technique offerte aux entrepreneurs représente une forte proportion du travail de l’organisme. C’est un nombre de 154 dossiers qui ont été traités.

« Il s’agit d’un volet important. Nos entreprises ont besoin d’aide pour affronter les différents défis auxquels elles font face. L’environnement change rapidement et c’est pour cette raison qu’on travaille très fort pour qu’elles innovent constamment. »

Pour ce qui est du volet développement local, ce sont 41 projets qui ont été soutenus, dont certains ont reçu de l’aide financière pour un montant d’environ 87 000 $.

Main-d’oeuvre

À titre d’exemple, la SADC a participé financièrement au Triathlon Solutions main-d’œuvre, qui a contribué à aider certaines entreprises du territoire à trouver des solutions aux problèmes de main-d’œuvre.

« Avec nos leviers financiers traditionnels, nous n’aurions pu financer ainsi une démarche pourtant pertinente pour nos entrepreneurs », a fait valoir la présidente de la SADC, Nathalie Dupéré.

« De même, l’étude du potentiel de conversion de certains bâtiments municipaux et institutionnels à un chauffage à la biomasse forestière, étude défrayée entièrement par la SADC, a aussi contribué à éclairer nos municipalités et conseils de fabrique par rapport à la pertinence d’envisager pareils projets », a-t-elle ajouté

Abonnez-vous à nos infolettres

CONSULTEZ NOS ARCHIVES