Économie

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Norbord Chambord : Ouverture en 2020 toujours dans la mire

Janick Émond
Le 13 septembre 2019 — Modifié à 10 h 04 min le 13 septembre 2019
Par Janick Émond - Journaliste

La volonté de Norbord est toujours de démarrer l’usine de Chambord en 2020 même si le marché de la construction est difficile aux États-Unis. D’ailleurs, des investissements de l’ordre de 20 M$ sont en cours.

Le directeur de Norbord au Québec, Alain Légaré, a confirmé cette volonté à L’Étoile du Lac, à la suite d’une nouvelle laissant sous-entendre que l’ouverture était retardée à 2021.

« On continue de suivre de près les marchés et nous annoncerons la réouverture de Chambord lorsque nous serons confiants que les marchés et nos clients peuvent absorber les volumes de Chambord, mais nous voyons toujours ceci dans nos cartons pour 2020 », a-t-il mentionné dans un échange de courriel.

La trentaine d’employés s’affairent toujours à l’usine afin de préparer un éventuel démarrage. L’installation des équipements se poursuit et la phase 2 des travaux est amorcée avec la construction d’une bâtisse afin d’installer des équipements environnementaux pour filtrer les émissions atmosphériques. Un investissement de 20 M$.

Maire pas inquiet

Le maire de Chambord, Luc Chiasson, n’a pas réussi à parler récemment à l’entreprise concernant ses intentions.

« J’ai eu une rencontre avec le responsable de l’approvisionnement pour éclaircir le dossier de la vente de bois. Il m’avait dit à ce moment que l’objectif était toujours 2020. Je ne veux donc pas me prononcer tant que je n’aurai pas de nouvelles contraires. »

Par contre, il sent bien que les marchés ne sont pas en faveur d’une réouverture des installations de Chambord. Les mises en chantier résidentielles ont chuté de 4% aux États-Unis en juillet par rapport à juin pour atteindre 1 191 000.

«Le différend commercial avec les États-Unis ne nous aide pas non plus. On ne peut qu’attendre et voir comment ça va évoluer. Je sais par contre que les 30 employés sont toujours à l’usine et que les travaux se poursuivent. Ça, c’est plutôt encourageant. La volonté est là de la part de la compagnie, mais je comprends qu’elle doit composer ».

Quand le conseil d’administration va donner le feu vert au démarrage, la direction aura six mois pour se préparer à lancer les opérations et finaliser l’embauche du personnel. L’investissement total prévu est de 70 M$.

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