Vendredi, 26 avril 2024

Économie

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Culture du cannabis : Quand Saint-Prime joint l’utile à l’agréable

Le 29 octobre 2021 — Modifié à 16 h 07 min le 29 octobre 2021
Par Julien B. Gauthier

Les usines de culture de cannabis ne courent pas les rues et pourtant, à Saint-Prime, deux entreprises spécialisées dans le domaine sont actuellement en construction.

Cela n’inquiète ni le maire Lucien Boivin ni le promoteur de Cannaprime, Gino Fortin, qui estiment qu’il y a de la place pour tout le monde dans cette industrie en émergence.

D’autant plus qu’à Saint-Prime, les deux entreprises, CannaBoréa et Cannaprime, auront des vocations bien distinctes. La première cible une production à des fins médicinales, la seconde à des fins récréatives.

« Le marché potentiel est énorme. Le Québec est avant-gardiste dans ce domaine et il y a de la place pour différents joueurs. Mais ce n’est pas donné à tout le monde de pouvoir se lancer dans là-dedans. On ne frappe pas aux portes des institutions financières pour qu’elles nous prêtent de l’argent, c’est trop nouveau. Il faut des actionnaires qui croient en leur projet et qui sont prêts à sortir l’argent de leurs poches », analyse Gino Fortin.

Pour le maire Lucien Boivin qui a eu à travailler sur ces importants dossiers, Saint-Prime fait figure de proue.

Des revenus supplémentaires pour Saint-Prime

« On a fait nos devoirs. On s’est informé avant. Nos services municipaux, particulièrement l’urbanisme, ont mis la main à la pâte et en plus nous avions les espaces nécessaires pour accueillir ces nouveaux promoteurs dans notre parc industriel », poursuit le maire Boivin.

Les revenus de taxes supplémentaires générés par ces deux projets dans quelques années profiteront aux citoyens. C’est ce que fait valoir le maire.

« Moi, je quitterai mes fonctions le 7 novembre, mais les nouveaux élus décideront de la façon de réinvestir ces sommes. Il y a des rues et des routes à refaire, des infrastructures à rajeunir, ce ne sont pas les projets qui manquent ».

Pour ce qui est de Cannaprime, elle devra attendra l’autorisation de Santé Canada avant de pouvoir démarrer ses nouvelles installations, l’an prochain.

« C’est la procédure normale, ça peut être long avant d’avoir la licence, mais il faut être patient. On connaît les exigences gouvernementales et on suit scrupuleusement les règles. On sait que nos installations seront sécuritaires et efficaces et que nos produits respecteront les plus hauts standards de qualité », conclut Gino Fortin.

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