Faits divers

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Leurre informatique : Jean-François Cantin avoue sa culpabilité

Le 17 octobre 2016 — Modifié à 00 h 00 min le 17 octobre 2016
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CRIME SEXUEL. Jean-François Cantin, 23 ans, a plaidé coupable à des chefs d’accusations pour leurre informatique, production et possession de matériel pornographique. Celui-ci avait été arrêté en décembre 2014.

C’est sur les réseaux sociaux comme Facebook, Instagram et majoritairement SnapChat que le jeune homme de Dolbeau-Mistassini communiquait avec ses victimes, soit une dizaine de jeunes filles âgées entre 13 et 16 ans.

Jean-François Cantin a fait parvenir à plusieurs jeunes adolescentes des photos de son pénis avec des propos à caractères sexuels tels : « Je te l’envoie, car tu es bandante ».

« Il ne s’agit jamais de la même victime. De plus, M. Cantin ne connait pas les victimes. Les adolescentes reçoivent des photos de son pénis dans leur téléphone ou leur ordinateur comme ça », explique la procureure du Bureau des poursuites criminelles et pénales, Me Julie Lajoie.

Production et possession de matériel

Les allégations de production de matériel pornographique ont été déposées à la suite d’une communication avec une jeune fille de 14 ans. Cantin avait fait parvenir une photo de son pénis et avait demandé une photo des seins de sa victime en retour. Cette dernière a obtempéré. Par la suite, Jean-François Cantin a fait une impression d’écran qu’il a publié.

Me Lajoie a mentionné que cette situation avait créé de la pression à la jeune fille.

Possession

La perquisition a permis de mettre la main sur 1 473 photos d’enfants et de jeunes femmes mineures à caractère sexuel. Plus de 3 760 fichiers ont été classés douteux. Parmi celles-ci, plusieurs égos-portraits de jeunes filles toujours à caractère sexuel.

En attente de la suite des procédures, Jean-François Cantin conserve sa liberté. Celui-ci doit se plier à plusieurs ordonnances. Il sera de retour devant le Tribunal le 23 janvier 2017.

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