JUSTICE. Une grosse journée se dessinait au Palais de justice de Roberval avec la mise en place de deux divisions, l’une menée par le juge Pierre Simard et la seconde administrée par le juge Michel Boudreault. De plus, une visioconférence était prévue avec le juge Raymond W. Pronovost de la Cour supérieure afin de fixer les dates des procès des frères Mourez-Bilodeau.

C’est au printemps 2017, que Steeve Mourez-Bilodeau subira son procès, plus précisément a compté du 13 mars. La durée des procédures est évaluée à 2 semaines. Représenté par Me Sébastien St-Laurent, Steeve Mourez-Bilodeau est accusé d’avoir tenté de causer la mort de l’homme d’affaires de Dolbeau-Mistassini, Gilles Bérubé.

Les événements remontent à juillet 2008, Gilles Bérubé avait à l’époque constatée que l'hydravion qu’il possédait avait été trafiqué lors d’une inspection de routine.

Un autre membre de la famille Mourez-Bilodeau devra également subir son procès dès le 3 avril.

Tommy Mourez-Bilodeau, l’un des accusés dans l'affaire de violation de domicile avec agression à Notre-Dame-de-Lorette, était également en attente de sa date de procès devant jury.

Rappelons que lors des événement, Tommy Mourez-Bilodeau était accompagné de David Gignac, qui purge actuellement une peine de 4 ans et 10 mois, et de Jérémy Doré, qui a plaidé coupable au début du mois de septembre à des accusations de vol qualifié avec arme à feu, braquage d’une arme, voie de fait, extorsion, séquestration et introduction par effraction.

La poursuite évalue de 3 à 4 semaines, les procédures. La procureure du bureau des poursuites criminelles et pénales attitrée au dossier, Me Julie Villeneuve, aura de l’assistance dans cette affaire.

Gino Paquet change d’avocat

Arrêté en mars dernier, lors du démantèlement d'un laboratoire de méthamphétamines à Dolbeau-Mistassini, Gino Paquet voit une fois de plus son dossier reporté. En août, Me Denis Otis a été saisi du dossier, alors que Me Dominique Bouchard agissait comme l’avocat de Paquet lors de l’enquête sur remise en liberté.

Me Otis a affirmé avoir quelques questionnements et a fait mention de son désir de relire les notes de l’enquête sur remise en liberté afin de peut-être trouver les réponses.

Le juge a accepté cette demande. La cause reviendra devant le tribunal le 17 octobre. Rappelons que Gino Paquet est accusé de production de stupéfiant, ainsi que de possession de stupéfiant dans un but de trafic.