Dimanche, 28 avril 2024

Faits divers

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Accident mortel du 18 juillet 2015 : des accusations contre le policier Maxime Gobeil

Serge Tremblay
Le 08 septembre 2016 — Modifié à 00 h 00 min le 08 septembre 2016
Par Serge Tremblay - Rédacteur en chef

JUSTICE. Plus d’un an après l’accident qui a fait trois morts le 18 juillet 2015 à Dolbeau-Mistassini, le Directeur des poursuites criminelles et pénales (DPCP) a déposé des accusations contre le policier de la Sûreté du Québec Maxime Gobeil.

Après analyse de la preuve, le DPCP a en effet déposé des accusations de conduite dangereuse causant la mort à l’endroit de Maxime Gobeil, ce policier qui était au volant d’une voiture semi-banalisée de la SQ lors de la journée fatidique du 18 juillet 2015.

Maxime Gobeil est présentement suspendu, précise-t-on du côté de la Sûreté du Québec. « La Sûreté du Québec a toujours collaboré à l’enquête et continue d’offrir sa collaboration. Le membre est suspendu avec solde, tel que prévu au contrat de travail », a indiqué un porte-parole de la SQ, Daniel Thibodeau.

Maxime Gobeil devrait comparaître le 5 octobre au palais de justice de Roberval.

Les événements

On se souviendra que le 18 juillet 2015, la voiture au bord de laquelle prenaient place Cécile Lalancette, Louiselle Laroche et Georges Martel circulait sur la rue De Quen, dans le secteur Mistassini, lorsqu’elle a été happée par une voiture semi-banalisée de la SQ. Le policier Maxime Gobeil était au volant de celle-ci et répondait à un appel en roulant à haute vitesse.

Les trois personnes à bord de la voiture heurtée sont décédées sous le choc de l’impact, tandis que le policier a été conduit à l’hôpital.

Comme un membre de la Sûreté du Québec était impliqué dans l’incident, c’est au Service de police de la Ville de Québec que l’enquête a été confiée, enquête qui s’est déroulée sur de longs mois avant qu’un rapport ne soit déposé auprès du DPCP.

À la suite de l’accident, la Sûreté du Québec a pris la décision de revoir ses politiques d’utilisation de ses véhicules semi-banalisés. Les règles ont été resserrées de sorte qu’un policier à bord d’un tel véhicule n’a plus à répondre à un appel d’urgence, hormis s’il est le seul véhicule à proximité et que les circonstances le justifient.

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