Dimanche, 28 avril 2024

Faits divers

Temps de lecture : 1 min 50 s

Paysage de désolation sur la rue Louis Jean

Denis Hudon
Le 22 mai 2020 — Modifié à 12 h 56 min le 22 mai 2020
Par Denis Hudon - Journaliste de l'Initiative de journalisme local

Paysage de désolation sur les rues Louis Jean et Ouellet à Roberval, au lendemain de l’incendie qui a détruit et endommagé une douzaine de résidences et maisons mobiles.

Les résidents du secteur étaient toujours sous le coup de l’émotion à la suite des événements de la veille, alors qu’un incendie qui s’était déclaré vers 15h dans une cour arrière d’une résidence, s’est rapidement propagé à d’autres maisons mobiles voisines.

Plusieurs résidents du secteur n’en revenaient toujours pas de voir autant de maisons détruites et d’autres sérieusement endommagées. Ils se consolaient toutefois de savoir que personne n’avait été blessé.

« J’étais assis dans mon entrée quand j’ai aperçu des flammes entre les deux maisons mobiles, en face. J’avais vu tout juste avant qu’on y faisait brûler des choses dans la cour arrière. Je voyais des flammes de quatre à cinq pieds de hauteur. On a appelé aussitôt les pompiers qui sont arrivés alors que ça brûlait déjà pas mal », raconte Jean-Guy Langlais qui demeure sur la rue Louis Jean, depuis près de 26 ans.

De Forts vents

De forts vents étaient présents au moment où le feu a pris, ce qui n’a pas facilité le travail des sapeurs-pompiers. Sur cette rue, trois maisons mobiles sont des pertes totales en plus de six autres qui ont subi des dommages plus ou moins importants.

La chaleur a fait fondre le revêtement des façades d’au moins quatre maisons qui se trouvaient tout juste en face d’où a pris naissance l’incendie. Ces derniers résidents sont unanimes à dire qu’ils auraient probablement tout perdu eux aussi, si le vent avait soufflé dans l’autre sens.

Sans oublier au moins deux autres résidences sur la rue Ouellet, tout juste derrière la rue Louis Jean, qui ont subi des dommages majeurs.

Élan de solidarité

La Ville de Roberval a mis en place une cellule de crise afin de répondre aux besoins des sinistrés et orchestrer les offres de soutien financier et dons d’ameublements, vêtements et autres. La Saint-Vincent-de-Paul a été mise à contribution.

« C’est une journée passablement difficile pour les Robervalois et surtout les personnes touchées. C’est un drame qui touche tout le monde et les gens sont solidaires. Nous allons tout mettre en œuvre pour les soutenir », a commenté le maire Sabin Côté.

Le centre Benoît Lévesque pourrait être utilisé afin d’entreposer la collecte des effets.

Concernant les sinistrés, ils ont été pris en charge par la Croix-Rouge et ont pu dormir dans un hôtel ou chez de la famille.

Zone de désolation sur la rue Louis Jean, à Roberval. Ici, un des sinistrés dont la résidence est une perte totale.

Sous l'intensité de la chaleur des flammes, le revêtement exterieur de cette maison mobile a littéralement fondu.

Abonnez-vous à nos infolettres

CONSULTEZ NOS ARCHIVES