Faits divers

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Fusillade à Moncton : «On va continuer de vivre dans l'amour!»

Le 07 juin 2014 — Modifié à 00 h 00 min le 07 juin 2014
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VICTORIAVILLE. Hélène Rousseau s'est adressée hier à une armada de caméras à Victoriaville pour parler de son fils, Dave Ross, un des trois membres de la GRC tués mercredi lors d'une fusillade à Moncton.

Au sujet de l'arrestation du présumé tueur, elle a répondu : «Je suis contente qu'il soit arrêté parce qu'il y aurait pu y avoir d'autres victimes. La vie me montre et va montrer à beaucoup de gens qu'il faut apprendre à pardonner malgré ce drame qui est tragique. La justice s'en occupera.»

Dave Ross vivait au Nouveau-Brunswick depuis sept ans affecté d'abord aux services généraux de police puis, récemment, comme conducteur de chien de police.

Le seul moment où les sanglots ont rattrapé Mme Rousseau, c'est lorsqu'elle a parlé de son petit-fils d'un an et demi qui ne connaîtra jamais son papa. Elle a parlé de sa belle-fille, enceinte d'un deuxième enfant.

Elle n'était pas à la maison mercredi soir au moment où sa belle-fille lui avait laissé un message lui demandant de la rappeler. Mme Rousseau a d'abord cru que son fils était en salle d'opération, les chirurgiens s'affairant à retirer les balles qui l'avaient atteint.

Et c'est avec cette impression qu'elle a reçu un premier coup de fil d'une policière de la GRC. «What's going on?», a demandé Mme Rousseau, en apprenant que son fils n'était pas à l'hôpital. On lui a alors répondu qu'on ne l'avait pas encore localisé. «Les deux bras m'ont tombé. Et à ce moment, mon cœur de mère m'a dit qu'il nous avait déjà quittés.» Son pressentiment s'est confirmé une heure plus tard, la GRC apprenant à son conjoint au téléphone que «c'était terminé».

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