Vendredi, 26 avril 2024

Faits divers

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Un procès pour usurpation d’identité via Facebook

Le 31 août 2016 — Modifié à 00 h 00 min le 31 août 2016
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JUSTICE. Le procès de Daniel Thibeault-Théberge a débuté au Palais de Justice de Roberval. La cause qui a été entendue sur une période de cinq heures n’aura pas permis à Me Denis Otis, avocat de Daniel Thibeault-Théberge, de compléter l’ensemble de son contre-interrogatoire envers le premier témoin. Les procédures reprendront donc dès vendredi, afin de l’avocat de la défense termine son interrogatoire.

Daniel Thibeault-Théberge est accusé de voie de fait simple, de menace de mort, d’être entrée en communication avec des jeunes de moins de 18 ans, d’avoir transmis du matériel explicite, d’avoir transmis des images intimes sans le consentement et d’avoir frauduleusement utilisé l’identité d’une autre personne. S’ajoute à la liste des bris de probation, car lors de son arrestation, l’homme âgé devait résider chez sa grand-mère et ne devait pas accéder à tout appareil électronique pouvant être branché à la toile.

L’ensemble de la preuve présentée lors de cette première journée de procès provient d’échanges sur le réseau social Facebook. M. Thibeault-Théberge aurait utilisé l’identité de sa conjointe de l’époque pour créer un faux profil Facebook, mais aurait également utilisé celui de cette dernière pour avoir des discussions et échanger des photographies à connotation sexuelle avec différentes personnes.

Durant son interrogatoire, Me Julie Lajoie du Bureau des poursuites criminelles et pénales a tenté de dresser le portrait des habitudes d’utilisation d’internet du couple. Bien que Daniel Thibeault-Théberge n’avait pas l’autorisation d’avoir accès à Internet, celui-ci avait accès a deux ordinateurs, une console de jeu de type Playstation, ainsi qu’à un iPod.

Me Otis a confronté les prétentions du premier témoin. Il a abordé sa nouvelle relation amoureuse. De plus, l’avocat a demandé au témoin, à plusieurs reprises, de spécifier des dates et des moments. Devant la persistance de Me Otis, le témoin a semblé beaucoup plus nerveux.

La Défense a même confronté le témoin en lui demandant si ce n’est pas elle qui aurait tenu des conversations à caractère sexuel sur le réseau Facebook.

Le contre-interrogatoire reprendra vendredi. De plus, lors de cette même journée, le Bureau des poursuites criminelles et pénales devrait faire entendre trois autres témoins.

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