Sports

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La Robervaloise s’impose

Le 24 septembre 2017 — Modifié à 00 h 00 min le 24 septembre 2017
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Une coopérative sportive a récemment été créée. La Robervaloise vient de lancer sa première session, il y a quelques jours à peine.

«L’activité physique est de plus en plus importante pour les gens. Par contre, on manque souvent d’encadrement. Nous avons créé la coopérative afin d’assurer que les gens paient un prix juste pour s’entrainer, mais qu’ils disposent de l’encadrement de professionnels», mentionne Constance Caron qui est à l’origine du projet.

«On veut rendre l’activité physique accessible, et ce, pour l’ensemble de la population, car nous sommes une coopérative familiale».

La Robervaloise dispose donc d’un local, offert par la Ville de Roberval, mais également de l’enseignement de deux kinésiologues.

Actuellement, 125 personnes participent à la session d’automne et 50 personnes ont fait l’acquisition de leur carte de membre individuel, familiale ou en couple.

«On veut accommoder tout le monde. On a souvent des excuses pour ne pas bouger. On permet donc aux gens de venir avec leurs enfants et pourquoi ne pas venir avec son conjoint ou sa conjointe. On a donc développé nos cartes de membres en fonction de la réalité de famille».

Répondre à un besoin

La coopérative a pour objectif de réinvestir ses profits dans l’acquisition du matériel sportif nécessaire au cours, ainsi que sur la bonification de la grille horaire.

«Nous n’avons pas comme philosophie de faire de l’argent, mais uniquement d’arriver. On veut donner un service de qualité, au meilleur prix. On ouvre tous nos groupes, même ceux qui ont moins de participants. Le modèle coopératif nous permet d’être plus flexibles».

Ce modèle d’affaires, inspiré de l’économie sociale, est une idée qui plait à la fondatrice de la coopérative.

«Je crois qu’on doit s’orienter de plus en plus vers ce modèle d’affaires. Il faut répondre aux besoins des gens, mais également collaborer avec le milieu. Plutôt que de travailler chacun pour soi, on peut créer des alliances avec d’autres organismes qui ont les mêmes valeurs que nous», termine Constance Caron.

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