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Après avoir vaincu le cancer, Victor prend désormais les victoires une à la fois!

Le 30 mai 2018 — Modifié à 12 h 08 min le 30 mai 2018
Par Guillaume Pétrin

Lorsqu’il a reçu le diagnostic de lymphome hodgkinien (LH), le 7 mars 2017, Victor Verreault entamait sa deuxième année chez les juniors experts, à vélo de montagne. De son propre aveu, il aspirait aux grands honneurs et les attentes étaient élevées à son endroit.

Les trois mois qui s’écoulèrent par la suite ont nécessité de nombreuses visites médicales dans les hôpitaux de Roberval et Québec.

Quelque 21 traitements de chimiothérapie et une opération à la glande tyroïde plus tard, il recommençait à rouler à vélo tranquillement, pour le plaisir.

Sachant très bien que sa saison 2017 tombait à l’eau, il espérait revenir en force pour la saison 2018.

«J’avais perdu ma masse musculaire, j’étais démoli physiquement. Mentalement, je pouvais compter sur l’aide de mes amis et de ma famille.»

Comment anticipait-il ce défi au tout début?

«Tu embarques dans l’inconnu. Le mot cancer fait peur, mais j’ai reçu le diagnostic à temps, au stade 2 de la maladie. Ma bonne condition physique m’a aussi aidé à passer au travers la chimiothérapie.»

Saison 2018

L’arrivée de l’hiver marqua son retour en puissance et il participa au camp de l’équipe Québec, sous le soleil de la Californie. Roulant plus de 3,000 km, cet entraînement lui a permis de retrouver sa forme des beaux jours.

Performant maintenant dans une nouvelle catégorie, il côtoie les meilleurs cyclistes des classes masculines U23 et élites.


Se disant en excellente condition physique, l’athlète félicinois a renoué avec le plaisir de compétitionner.

Il espère se classer parmi les 10 meilleurs au Québec. Au niveau canadien, il rêve d’un top-15.

«Cette saison, je roule pour le plaisir, sans pression et je reviens à la base de mon sport. C’est le fun.»

Rêve olympique?

À seulement 18 ans, Victor Verreault se donne le temps de poursuivre sa progression, dans un sport où le développement de son plein potentiel survient généralement vers 27 ans.

Il admet tout de même rêver aux Jeux Olympiques, conscient toutefois tous les efforts physiques et financiers que cela représente.

Un vélo de montagne, comme le sien, coûte plus de 13 000 $ et une saison complète peut s’élever à plus de 40 000 $.

«À court terme, je voudrais me classer parmi les 15 meilleurs aux championnats canadiens, qui auront lieux en juillet à Canmore, en Alberta. Par la suite, obtenir un laissez-passer pour la Coupe du monde au Mont Sainte-Anne représenterait une autre belle victoire.»

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