Sports

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Baisse du nombre de nageurs

Le 30 octobre 2018 — Modifié à 12 h 20 min le 30 octobre 2018
Par Guillaume Pétrin

Même si le Club de natation Saint-Félicien (CNSF) connaît actuellement un baisse dans son membership, l’entraîneur-chef Germain Girard assure que la relève est prometteuse.

Cette année, le club peut compter sur une quarantaine de nageurs qui participent aux entraînements du club, ce qui constitue une perte d’une quinzaine de membres par rapport à l’an passé.

«Cette année, nous avons 45 nageurs, par rapport à l’année passée, où il y avait 62 nageurs. Plusieurs ont gradué depuis. Nous avons encore 30 nageurs dans le groupe de compétition. Cependant, pour la base il y a moins de relève cette année.»

Celui qui dirige le club explique que plusieurs raisons sont à considérer concernant cette diminution et assure que le club est tout de même proactif dans son recrutement.

Il avance même que le nombre élevé d’activités versus la population dilue le nombre de jeunes dans les groupes de natation.

«Les jeunes sont beaucoup impliqués dans différents types d’activités, c’est un phénomène qui est particulier à Saint-Félicien. On travaille encore pour recruter des nouveaux nageurs. On fait des activités spéciales.»

Autre phénomène qui est propre à la région, le nombre de filles par rapport au nombre de garçons inscrits.

«Ici, il y a beaucoup plus de filles que de garçons. C’est particulier au Saguenay-Lac-Saint-Jean. Nous avons environ deux tiers de filles inscrites pour un tier de garçons. Ailleurs, c’est presque 50-50.»

Les études

La réalité scolaire rattrape bien souvent les nageurs, et les placent plus souvent qu’autrement devant des choix. Les études ou le sport? À cet effet, celui qui s’implique dans le monde de la natation depuis plusieurs année avance une statistique révélatrice.

«En général, 90 % des nageurs quittent leur sport après le secondaire. Seulement 10 % restent. De notre côté, on a perdu les plus vieux, qui ont quittés pour les études entre autres.»

Il y a aussi le fait que certains doivent quitter la région pour continuer leur développement.

«À un certain niveau, les nageurs n’ont pas le choix de s’exiler pour s’entraîner avec des gens qui performent au même niveau qu’eux.»

Les quatre nageurs qui ont participé aux derniers Jeux du Québec, Martin Fortin (Piscine), Ann-Sophie Lepage (Eau libre), Léa Charbonneau (Piscine) et Alexis Delisle (Eau libre). (Photo courtoisie)

Une belle relève pour le club

L’entraîneur-chef est bien conscient de sa responsabilité de devoir assurer une relève au club, pour contrer la baisse du membership.

De là l’importance de développer une jeune relève, qui pourra grandir au sein du club et franchir les différentes étapes du sport.

«On prend les jeunes dans le club à partir de sept ans, jusqu’à 17 et 18 ans. Il y a plusieurs jeunes en devenir. Nous sommes aussi en début de saison, ça peut progresser rapidement. On a un beau noyau de nageurs et beaucoup sont bons.»

Des jeunes à surveiller

Germain Girard est convaincu qu’il y a de beaux espoirs à surveiller au cours des années à venir. Chez les plus jeunes nageurs avec un beau potentiel, il nomme Joly-Ann Brassard, Camille Doucet et Justine Bureau.

À cela s’ajoute Samuel Brassard, 13 ans. Dans la région et dans son groupe d’âge, il est celui qui a accumulé le plus de points. Il y a aussi les nageurs ayant participé aux plus récents Jeux du Québec. Martin Fortin, Ann-Sophie Lepage, Léa Charbonneau et Alexis Delisle pourraient tous se distinguer de plus en plus en compétition.

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