Vendredi, 19 avril 2024

Sports

Temps de lecture : 1 min 26 s

Sports-études : Les étudiants-athlètes affectés par les arrêts répétés du sport

Janick Émond
Le 21 janvier 2022 — Modifié à 13 h 14 min le 21 janvier 2022
Par Janick Émond - Journaliste

Les arrêts répétés du sport au Québec depuis mars 2020 commencent sérieusement a inquiété les organisations de sports-études de la région. Du côté de la Cité étudiante de Roberval, on a remarqué une forte baisse dans la motivation des jeunes athlètes. De quoi se poser des questions quant aux inscriptions à venir lors des prochaines années.

Le coordonnateur sportif de la Cité étudiante, Simon Gaudreault, souligne cependant que les jeunes en sports-études peuvent s’estimer chanceux, puisqu’ils ont plus d’opportunités de pratiquer leur sport que plusieurs autres personnes.

Par contre, il indique que la motivation a chuté lors des derniers mois.

« Il y a vraiment un gros travail à faire auprès des jeunes pour les garder motivés. Il faut comprendre que ces jeunes-là, ils ont pris une grosse décision lorsqu’est venu le temps de s’inscrire en sports-études. Ça demande beaucoup d’efforts académiques et le sport est un peu comme la carotte au bout du bâton. C’est ce qui les garde motivés. Mais avec les sports qui s’arrêtent comme ça, c’est plus difficile pour eux », explique Simon Gaudreault.

L’impact s’est toutefois fait plus ressentir chez les plus vieux.

« Pour les secondaires 1, c’était moins difficile. Pour eux, tout était nouveau. Mais pour les plus vieux, comme nos secondaires 4 et 5, là c’était vraiment dur. Certains voyaient qu’il ne pourrait pas jouer leur dernière année dans le programme. »

Inscriptions

Même s’il est difficile de prédire présentement si les inscriptions pour l’an prochain seront affectées par les arrêts du sport, Simon Gaudreault ne cache pas qu’il risque d’y avoir des impacts.

« Plusieurs ont perdu la passion qu’ils avaient pour leur sport. Le désir est moins fort et ils ont arrêté ou ils ont changé de sport. Il y a un gros travail de recrutement à faire. Parfois, il faut seulement inviter le jeune à venir l’essayer pour le convaincre de s’inscrire. »

Le coordonnateur sportif demeure cependant optimiste. « On a acquis de l’expérience depuis le temps que ça dure. On est mieux préparé et on se prend plus d’avance. Donc, on devrait éviter une baisse d’inscriptions pour l’an prochain. »

 

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