Comme la population de Chambord double en été, la municipalité se retrouve entre inquiétude et espérance de voir arriver les villégiateurs dans leur chalet.

« Nos villégiateurs sont un apport important dans notre localité, mais comme il s’agit pour un grand nombre de gens de l’extérieur, la population se pose des questions et a des craintes pour une contamination », déclare le maire, Luc Chiasson.

Ce dernier a hâte d’avoir des mesures claires concernant l’accueil de ces villégiateurs qui ont l’habitude de passer l’été sur le bord du lac Saint-Jean.

« Est-ce qu’il va y avoir des quarantaines pour les gens qui arrivent de Montréal par exemple ? Il faudrait être fixé pour rassurer tout le monde. C’est normal qu’il y ait des inquiétudes. Mais comme il y a près de 800 villégiateurs à Chambord, ça change notre situation en été. »

Projets prêts à déposer

Chambord se dit prêt à déposer des projets aux deux paliers de gouvernement, si des programmes sont mis en place pour redémarrer l’économie par des investissements dans les infrastructures.

Parmi les projets, Chambord aimerait bien obtenir une subvention pour compléter la réfection d’une conduite d’eau au coût de 500 000 $.

Aussi, des plans seront réalisés dans l’optique d’améliorer ou agrandir la caserne de pompier qui aurait besoin d’une cure de rajeunissement. Les coûts d’une telle réparation ne sont pas évalués pour le moment.

Aussi, la municipalité est prête à déposer une demande de subvention pour refaire les trottoirs de la rue principale. Des travaux nécessitant des investissements d’environ 200 000 $

Par ailleurs, la localité va aller de l’avant avec l’agrandissement de son parc industriel et le prolongement de la route de l’Avenir pour un montant de 1 M$.

Usine Norbord

Le maire Chiasson ne se fait pas trop d’illusion sur l’ouverture prochaine de l’usine de panneaux de Norbord. La crise de la COVID-19 vient de reculer l’échéance, car la demande pour ce type de produits va dégringoler aux États-Unis.

« Nous avons visité l’usine un peu avant le début de la pandémie. Les travaux pour la réouverture avançaient bien. À ce moment, on nous répétait qu’on attendait que les marchés soient au rendez-vous avant de démarrer. Il faut se rendre à l’évidence que ça va prendre encore du temps. »