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Chambord presse le CN d’agir

Yohann Harvey Simard
Le 22 juin 2021 — Modifié à 14 h 25 min le 22 juin 2021
Par Yohann Harvey Simard - Journaliste de l'Initiative de journalisme local

Chambord interpelle le CN pour qu’il règle une problématique liée à un ponceau qui cause régulièrement des dégâts dans le chemin Delaunière et sur une terre agricole.

La problématique est causée par des barrages de castors qui occasionnent des débordements au printemps et lors de pluies abondantes. Comme nous ne réussissons pas à obtenir de suivi du CN, nous avons adopté une résolution pour faire bouger les choses », exprime le maire, Luc Chiasson.

La résolution a été expédiée et demande que le CN fasse un entretien régulier du secteur pour éviter que ça ne se reproduise.

« Ça cause des dommages sur la route et nous devons payer pour les réparations. De plus, ça affecte une partie des champs du propriétaire. Auparavant, il piégeait les castors, mais là, il trouve qu’il n’a plus l’âge pour le faire. C’est donc une responsabilité du CN. »

Le chemin de fer passe dans ce secteur le long de la route 155 entre Chambord et Saint-François-de-Sales. Des travaux devraient être réalisés afin d’essayer d’éviter que les écluses de castor ne causent d’autres problèmes.

Quelques jours après l’envoi de la résolution, un grillage a été ajouté, mais cette intervention ne serait pas jugée suffisante.

Traitement de l’eau

Chambord a confié un contrat de près de 20 000 $ à une firme pour qu’elle étudie quelle technologie serait la meilleure pour l’usine de déphosphatation des eaux usées évaluée à 1,8 M$.

« Pour nous, c’est important de voir si c’est possible d’avoir une technologie acceptée par le ministère de l’Environnement, mais qui est moins onéreuse pour l’entretien récurrent. La technologie privilégiée comme celle utilisée à Saint-Prime nous obligerait à payer 40 000 $ par année en frais. »

C’est pour cette raison que deux autres technologies sont étudiées pour évaluer si elles pourraient convenir pour régler la problématique de phosphore dans les eaux usées de Chambord.

Par ailleurs, Chambord aimerait réparer une portion de la conduite qui achemine l’eau potable du puits à un réservoir. Un investissement de 500 000 $ serait nécessaire pour changer la conduite qui date de 1930.

« On a changé une partie, mais l’autre section est difficile d’accès. Il faut réaliser une étude de caractérisation pour voir entre autres s’il y a des milieux humides. Ça nous prend cette étude pour obtenir notre certificat d’autorisation du ministère de l’Environnement. »

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