Économie

Temps de lecture : 1 min 42 s

Les Miels du Lac

Un investissement « sucré » de 3,2 M$ à Saint-Prime

Jean Tremblay
Le 11 avril 2024 — Modifié à 11 h 43 min le 11 avril 2024
Par Jean Tremblay - Journaliste

Débutés au printemps 2023, les travaux de 3,2 M$ pour la construction de la miellerie industrielle Les Miels du Lac à Saint-Prime devraient se terminer en juin prochain. Les consommateurs pourront se sucrer le bec avec le miel et ses produits dérivés à partir de l’automne prochain.

« Le coût de construction comprend la rénovation du bâtiment, les équipements et l’achat des ruches », indique Claude Therrien, copropriétaire avec Martin Meunier de Les Miels du Lac.

Dans un premier temps, l’entreprise installera ce printemps des ruches dans les champs d’agriculteurs. L’entreprise en possède déjà 860 et devrait en acquérir d’autres au fil du temps.

« Chaque semaine, on va ramasser le miel qui se retrouve dans des casettes. Rendu à la miellerie, on va le placer dans la salle de conditionnement. Pour travailler le miel, la pièce doit être à 17,2 % d’humidité et à une température de 30 degrés Celsius », ajoute-t-il.

Procédé méticuleux

Après deux jours de conditionnement, on déplace le tout dans une deuxième chambre afin de retirer, à l’aide d’un extracteur, le miel des casettes.

« Par la suite, on le filtre, on le décante pour enlever la cire qui s’y trouve. La dernière étape consiste à l’apporter dans une troisième chambre où le miel est chauffé à 40 degrés Celsius puis filtré une deuxième fois. » Un procédé qui permet ultimement d’empoter le miel.

« Nous pourrons offrir du miel traditionnel ou encore à saveur d’érable, du miel crémeux ou encore du miel aux bleuets. »

Le volume de production annuelle n’est pas encore déterminé.

Commercialisation à venir

Au printemps, les propriétaires travailleront sur la mise en marché de leurs produits.

« En plus du marché québécois, on vise l’exportation en France et aux États-Unis. Pour la France, nous pouvons compter sur les services d’une étudiante qui a écrit une thèse sur le miel. »

En plus des différents types de miel, des sucreries seront aussi développées.

L’entreprise va donner de l’emploi à six personnes dont des travailleurs étrangers.

Projet de retraite

Avant de prendre sa retraite, Claude Therrien a été propriétaire du Carrefour du Camion Lac-Saint-Jean à Saint-Prime pendant plusieurs années.

Lorsqu’on lui demande quelle a été la « piqure » qui l’a poussé à se lancer dans l’aventure d’une miellerie, il répond : « J’ai écouté un documentaire à la télévision où l’on voyait un homme qui avait pris sa retraite et qui occupait son temps, durant l’été, à opérer une miellerie artisanale. Je me suis dit que ça me ressemblait », conclut-il.

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