La présence des bateaux entreposés à la marina de Roberval, en plein cœur du centre-ville, dérange plusieurs citoyens. David Tremblay et Jacques Girard pestent contre cette pollution à la fois visuelle et sonore.

David Tremblay demeure sur le boulevard Saint-Joseph, à proximité du lieu d’entreposage des navires. Selon ses dires, le bruit est persistant près de huit mois par année. Il vient d’ailleurs de déposer officiellement une plainte à la Sûreté du Québec.

M. Tremblay est excédé par la situation : « La piste de motoneige passe directement dans ma cour et j’accepte très bien la situation. C’est pour vous dire que ça ne me dérange pas de vivre avec un peu de bruit. Mais maintenant, j’en ai assez. En plus, ce n’est pas visuellement très attrayant », soutient-il.

Jacques Girard, lui, croit que plusieurs citoyens vivent la situation, mais ont peur de dénoncer : « Ces bateaux défigurent le paysage. On a investi près de 3,5 M$ à la marina et on la cache avec navires. Il faut faire quelque chose », affirme M. Girard.

Une vingtaine de bateaux demeurent sur le site de la marina. La majorité retire donc leur bateau à la fin de l’année et va le ranger ailleurs. C’est une minorité de propriétaires qui est concernée. David Tremblay et Jacques Girard estiment que les citoyens ont des droits et que des solutions alternatives se doivent d’être trouvées par la Ville de Roberval et le Club nautique de Roberval.

« Il faut concilier tous les aspects, que ce soit le développement économique, touristique, mais aussi social! », insiste-t-il en terminant.