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Saint-Félicien: des citoyens doivent se conformer

Yohann Harvey Simard
Le 16 mars 2021 — Modifié à 20 h 03 min le 16 mars 2021
Par Yohann Harvey Simard - Journaliste de l'Initiative de journalisme local

La Ville de Saint-Félicien a dû intervenir pour régler des problématiques d’entreposage et d’exploitation d’une entreprise dans le Chemin Vallée.

« Comme ces personnes ne respectaient pas la réglementation en place, nous avons signé des ententes avec eux afin de leur laisser un peu de temps pour régler la situation. Ainsi, ça va nous éviter d’avoir des recours juridiques pour faire respecter le règlement », explique le directeur général, Dany Coudé.

Dans un premier temps, une entreprise de réfrigération ne pourra plus avoir sa place d’affaires sur la rue Vallée. Elle devra déménager dans un espace industriel de la municipalité.

De plus, deux citoyens faisant de l’entreposage dans des conteneurs, ce qui est interdit dans un secteur résidentiel, auront jusqu’au 1er juin pour les déplacer.

« Nous avons été permissifs et on a accompagné nos gens pour trouver des solutions. C’est sûr qu’avec la COVID, c’était plus compliqué, mais à un moment donné, il faut prendre une décision et faire respecter le règlement », a ajouté le maire, Luc Gibbons.

Il rappelle d’ailleurs que les programmes en place facilitent l’implantation dans le parc industriel.

Développement Tobo-Ski

Par ailleurs, les  élus ont encadré la construction de résidences de villégiature au Tobo-Ski. On ne veut pas se retrouver avec la même problématique que lors de la première phase de développement. En effet, la dimension et le modèle des résidences ainsi que la coupe d’arbres n’avaient pas été encadrés.

Pour cette phase de 28 terrains, il faudra couper le moins d’arbres possible. Le déboisement ne devra pas excéder 40% du terrain.

La superficie maximale de la résidence est fixée à 100 mètres carrés et à 30 mètres carrés pour le bâtiment accessoire.

Le choix du type de toit, de la couverture et du revêtement extérieur est aussi limité afin d’avoir une allure champêtre.

« L’implantation est faite pour chaque terrain et les gens doivent le respecter. Pour nous, c’est important de préserver la nature tout en permettant un développement domiciliaire de villégiature. Il faut avoir plus de cohésion pour cette phase et les prochaines et aussi ailleurs dans la municipalité. »

La ville défraie 40% des coûts du développement et le promoteur, Martin Demers, 60%. Les terrains auront l’eau potable et les propriétaires devront faire installer des fosses septiques.

On espère rendre disponibles les terrains à la construction en juin.

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