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Des pertes pour les commerçants du Carrefour Jeannois Roberval

Le 23 février 2011 — Modifié à 00 h 00 min le 23 février 2011
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Un bris électrique dans l’un des conduits souterrain a provoqué une panne électrique majeure au Carrefour Jeannois de Roberval lors du week-end. La direction du centre commercial n’a pas eu le choix de fermer la bâtisse pour la majorité des commerçants pour une durée de deux jours et demi.

L’un des dirigeants du Carrefour Jeannois s’estime quand même chanceux dans les circonstances puisqu’il n’y a pas eu de feu. Le tout a quand même provoqué tout un chambardement et de longues heures de travail pour rétablir le tout.

Un bris électrique

Le bris électrique a pris du temps à réparer étant donné l’ampleur et la complexité du travail à accomplir. E.K. électrique de Saint-Prime a été mandatée pour effectuer les travaux. Le représentant de la compagnie Denis Chiasson, a expliqué que la panne est due à un bris de l’une des six alimentations électriques souterraines du centre d’achat qui a provoqué une explosion dans le conduit qui a affecté le transformateur d’Hydro-Québec et le panneau électrique situé à l’intérieur de la chambre électrique. De plus, ce type de fil en cuivre est rare à trouver dans la région. Il a fallu commander le fil de Montréal et il est arrivé dans la nuit de samedi à dimanche seulement. Les cinq autres fils souterrains de même que le transformateur d’Hydro-Québec ont aussi été changés par la même occasion.

Dur coup pour certains commerçants

Une fin de semaine sans ventes peut être très néfaste pour certains commerçants : « Une fin de semaine fermée pendant qu’il y avait beaucoup d’activités n’est jamais bon pour nous », affirme la propriétaire des Bonbons enchantés, Mélanie Beaulieu. Pour le propriétaire d’IGA Roberval, Michel Gravel, les pertes sont quand même énormes : « Je suis assuré. Les pertes seront réclamées à l’assureur et s’élèvent entre 50 000 $ et 100 000 $. Nous n’avons pas encore terminé de comptabiliser. Nous avons jeté beaucoup de viandes et du prêt à manger. Pas question de laisser des clients partir avec des aliments qui peuvent être périmés », explique Michel Gravel, propriétaire d’IGA. D’autres n’ont pas encore la chance d’être ouverts trois jours après l’incident : « Nous sommes encore fermés en ce lundi, non pas à cause du manque d’électricité, car tout est revenu à la normale mais, nous devons effectuer de nouvelles commandes de nourriture et jeter tous les aliments périmés. Les assureurs vont passer cet après-midi évaluer la situation. Ce n’est pas juste la perte des aliments, mais aussi les ventes que nous n’avons pas faites pendant trois jours », mentionne Réjean, propriétaire du Café-crème.

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