ANIMAUX. L'un des premiers dossiers pris en charge par le conseil de la Ville de Roberval à la suite des élections municipales de 2013 a été la possibilité de doter Roberval d'un parc canin. Le dossier a cheminé, mais le conseil demeure dans l'attente du règlement du Claire-Fontaine afin de mener à terme ce projet.
La Ville souhaitait utiliser le terrain vacant à l'arrière du bâtiment du Claire-Fontaine. Le terrain étant déjà clôturé et muni de quelques infrastructures, l'investissement pour la ville avoisinerait les 5 000 $.
« Un groupe de citoyens était prêt à supporter le projet. Nous avons donc fait la demande au conseil d'administration du feu CRDI qui a refusé notre demande, malgré un dossier bien préparé. Ceux-ci avaient des craintes concernant la responsabilisation, bien que nous leur avons confirmé que c'était les assurances de la Ville qui embarquaient. De plus, le fait que certains citoyens du secteur avaient des inquiétudes quant aux bruits, le conseil d'administration à préférer refuser notre projet. Malgré le fait que nous leur avons dit à maintes reprises que la Ville allait gérer les plaintes, nous n'avons pas réussi à les convaincre », mentionne le maire de Roberval Guy Larouche, qui ne cache pas avoir été déçu.
La Ville a regardé pour implantation le parc à chiens sur le terrain situé à l'arrière du théâtre Mic-Mac. Par contre, un parc canin à cet endroit représente un investissement de 50 000 $, car ce parc n'est pas clôturé : « Le projet-pilote nous sert à réaliser une étude afin de voir l'exactitude des besoins. Notre investissement de 5 000 $ sur le terrain du Claire-Fontaine est récupérable. Si les citoyens utilisent le parc et respectent les règlements, la Ville sera plus ouverte à faire un investissement de l'ampleur de 50 000 $. Entre dire qu'on va s'en servir et l'utiliser réellement, il y a une différence », souligne le maire.
Bien que le maire garde le dossier à proximité de lui, le projet-pilote devra attendre que le dossier du Claire-Fontaine se règle afin d'aller de l'avant : « Actuellement, nous ne savons plus s'il s'agit d'un réel besoin. Au début, nous avions un groupe de bénévoles qui avait démontré son intérêt afin d'en faire la gestion. Si nous devons propriétaire des lieux le dossier avancera assez rapidement. Nous sommes prêts depuis longtemps. Les affiches sont prêtes pour l'impression. Nous attendons seulement la décision du gouvernement », précise le maire.
Des rappels importants
Bien que la Ville ne possède pas encore de parc à chiens et que les animaux ont également besoin de se dégourdir les pattes, il est important de rappeler quelques règlements afin de permettre une bonne cohabitation sur l'ensemble du territoire robervalois : « Il est arrivé plusieurs incidents malheureux. Les propriétaires doivent respecter quelques règles bien simples. Premièrement, il est important que les animaux soient toujours en laisse, lors de promenade, comme à la maison. Nous avons une collaboration avec le Refuge animal, ceux-ci peuvent prendre possession d'un chien qui semble à l'abandon ou qui perturbe la tranquillité de l'ensemble du voisinage. Il faut faire preuve de respect. Finalement, il est important de respecter le règlement qui stipule qu'un propriétaire et son chien doivent se maintenir à une distance sécuritaire des parcs pour enfants. Roberval compte 19 parcs munis de structure de jeux pour les enfants et comme le nom l'indique se sont des parcs pour enfants et non des parcs pour chiens », conclut le maire. —H.G.
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