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Des taureaux en demande 

Janick Émond
Le 10 juin 2022 — Modifié à 10 h 14 min le 10 juin 2022
Par Janick Émond - Journaliste

La qualité génétique développée au cours des années fait aussi la renommée de la ferme Lepage. En effet, les taureaux et certaines vaches sont vendus un peu partout au Québec en raison de leur génétique. 

« On vend dix taureaux par année. Certains sont réservés d’avance et on a beaucoup de demandes, mais on se limite pour assurer une grande qualité.  On va aussi commencer la vente de semence de nos taureaux en raison de leur qualité génétique », explique Frédéric Lepage. 

Il s’agit d’une fierté pour l’entreprise. Cette branche sert aussi à la rentabilité de la ferme, qui vise le principe d’économie circulaire et d’autosuffisance.  

Elle cultive des céréales comme le blé, le canola et l’avoine afin de récupérer la paille qui sert au troupeau. La vente du grain ajoute aux revenus de la Ferme. De plus, plusieurs acres sont réservés à la culture du bleuet. 

Et bien sûr, le fumier est utilisé pour fertiliser les champs. Une économie importante dans le contexte de la hausse du coût des engrais en raison de la guerre en Ukraine.  

Histoire de famille 

La Ferme Lepage, c’est aussi une histoire de famille. Le père de Frédéric, Joseph, a commencé le boeuf de boucherie à petite échelle en 1970. En parallèle, il a démarré une entreprise de transport. Puis Frédéric et son frère ont pris le relais pour l’entreprise de transport qui opère principalement à Chibougamau et en Abitibi.  

Au cours des dernières années, Frédéric a décidé de développer la production de bouvillons et l’élevage s’est intensifié pour en arriver au projet d’aujourd’hui. 

Simon s’est intégré à l’entreprise après son cours en agriculture au cégep d’Alma. Sa mère, Ann-Marie Gauthier, s’occupe du volet administratif des deux entreprises. 

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