Marquée par la pandémie, l’année 2020-21 a causé de nombreux maux de tête aux intervenants de la DPJ. Ils ont dû redoubler d’efforts pour assurer la prise en charge des enfants, pour lesquels les signalements « retenus » ont d’ailleurs été plus nombreux.
En l’occurrence, de 1 708 en 2019-20, le nombre de signalements retenus est passé à 1 866 en 2020-21. Une hausse de 9,25% attribuable à la gravité plus importante des cas signalés au cours de l’année dernière, explique Caroline Gaudreault, directrice du DPJ du Saguenay-Lac-Saint-Jean.
« On a dû retenir plus de signalements, puisque lorsque les écoles ont rouvert, les situations avaient eu le temps de se détériorer. »
Rappelant que les signalements proviennent souvent des milieux scolaires et des organismes sociaux (53,4% l’année dernière), elle précise que l’absence ponctuelle de ces différents services a retardé la prise en charge des enfants victimes de situations familiales problématiques.
C’est d’ailleurs pour cette même raison que le nombre de signalements total a quant à lui diminué, passant de 5 809 pour 2019-20 à 5 429 pour 2020-21.
« Si les écoles n’avaient pas été fermées, on serait probablement allé chercher ces 400 signalements-là », fait valoir Caroline Gaudreault.